À Véronique Pestel
Jamais on ne connut de plus grandiose muse
Que cette petite Jeanne qui préféra
Disparaître dans un saut comme à l’opéra
Que de survivre à son peintre Si ça t’amuse
Oh c’est que tu n’as pas de cœur Les cornemuses
N’ont point chanté durant l’adieu sans apparat
Qui lui fut réservé par tous les scélérats
Qui la maudissaient pour ses amours fort confuses
Avec ton enfant qui te faisait un gros ventre
Un ventre de huit mois quelle tristesse diantre
Pour tes êtres très chers et ta si jeune fille
Avec tes yeux verts que l’artiste voulait bleus
L’on ne t’oubliera pas ô douce jonquille
Au teint pâle ombrageux au sourire mielleux