À Bernardin de Saint-Pierre
Deux enfants perdus dans un jardin luxuriant
Ne sachant rien du monde et de ses perfidies
S’aimaient bien tendrement sans nulle maladie
Et sans nulle folie sans rien de contrariant
Ainsi sommes nous tous des chérubins riant
Face à un papillon aux ailes étourdies
Écoute le chant oui la douce mélodie
Qui naquit un jour dans ce beau jardin d’Orient
Que Dieu les protège oh que Dieu donc les protège
De toutes ses légions et de ses saints cortèges
Des méchants féroces qui voudront les briser
Je prie pour eux moi qui sais ce qui les attend
Les murmures qui vont vouloir les mépriser
Moi qui sais qu’ils devront être des combattants