À Jean-Jacques Goldman
Les verts pâturages n’avaient aucun secret
Pour toi jeune pâtre pour toi jeune insouciant
Qui ne connaissait rien des guerres inconscient
Des dangers des tranchées dont nul ne se soustrait
Tu croyais que l’herbe toujours subsisterait
Sur cet océan de pierres très impatient
De tout dévorer et tout espoir asphyxiant
Oh oui tu y croyais aussi fort qu’au progrès
Comme toi j’y ai cru comme toi j’ai souffert
Comme toi j’ai vécu le véritable enfer
Celui qui est créé par nos frères les hommes
Comme toi je les ai vus détruire la Terre
Comme si c’était un jeu un simple péplum
Il faut le dénoncer ou à jamais se taire