Ta vie et tes amours n’ont vraiment nul recours
Hé ho hisse hé ho hisse hé ho hisse hé ho hisse
Tu tractes les bouleaux dont la peau est si lisse
Tout au long de tes jours quel infernal séjour
Oui mieux vaudrait être pendu très haut et court
Pour cesser de souffrir de subir ces supplices
Toi qui peines tant à rapiécer ta pelisse
Et à nourrir femme et enfants Dans les faubourgs
Que le fleuve traverse il faut aussi dormir
Au fond d’une écurie dans la paille et frémir
Au moindre craquement les ours et les brigands
Étant aux aguets en attendant toute proie
Qui pourrait leur offrir un mets extravagant
Plus délicieux que les carpes ou les lamproies