Ô toi digne fils de la terre et de la brume
Ton sang et ta jeunesse ont coulé sans raison
Par la main de ton frère au sein de ta maison
Ton âme maintenant flotte sans amertume
Comme la mer danse et jette son lot d’écume
Sur les rivages des plus lointains horizons
Ton plus bel agneau tu offris en oblation
Voilà ce qui causa la rage qui consume
Oui tu es le symbole et de la pureté
Et de l’innocence ton corps déchiqueté
Nous le rappelant pour toujours et à jamais
Première victime des élans assassins
Qui dorment tout au fond de nos cœurs au sommet
Inavoué de nos rêves les plus malsains