Il est tombé le haut-fourneau dévoreur d’hommes
Dans ses entrailles les captifs ne mourront plus
Avalés digérés par le monstre absolu
C’est la libération oh la victoire en somme
Les forges de Vulcain ne sont point économes
D’âmes à exploiter et d’ouvriers joufflus
Étant attirés par du vacarme le flux
Et les promesses d’un avenir fort bonhomme
Des tonnes d’acier se sont ainsi effondrées
Pour n’être plus que de la poussière cendrée
Effaçant des siècles de travail acharné
Ne pleure pas ami qui crois avoir perdu
Ton gagne-pain car c’est un démon encorné
Qui se nourrissait de toi tu es défendu