Ah Atalante je revois tes dignes courses
Dans la verte forêt de la belle Arcadie
Tu ne succombas qu’à la vile perfidie
Du rusé Hippomène Élevée par une ourse
Tes mollets étaient si puissants que tes ressources
Physiques mentales laissaient l’âme étourdie
Votre hymen cependant finit en tragédie
Transformés en lions tout auprès d’une source
Condamnés à tirer un vénérable char
Ainsi finissent les plus affreux pleurnichards
Refusant d’honorer les bienfaits des déesses
Trois pommes d’or semées sur une longue sente
Suffisent parfois à donner la hardiesse
Pouvant manquer à tout qui aime une innocente