I Adam
Adam parcourait en courant le paradis
À la recherche de ce qui lui manquait tant
Bien qu’il possédasse tout très fort mécontent
Il était il errait comme un triste étourdi
Oui la compagnie des animaux engourdi
Le laissait et ne lui donnait rien d’excitant
Pas plus que les nombreux jeux pourtant palpitants
Imaginés pour lui étrange être maudit
Le Seigneur éternel eut alors une idée
Une créature lui serait accordée
Semblable mais à la fois assez différente
Une créature qui lui apporterait
Un certain réconfort à ses côtés auprès
De lui qui serait sa plus proche des parentes
II Ève
C’est ainsi que naquit la mère des humains
Caïn Abel et Seth en furent les premiers
Descendants selon la légende du pommier
Quelle joie quand elle les tint entre les mains
Après cette chute qui fut leur examen
Le fruit de leur erreur Leur regard anémié
Sur leur nouveau monde d’esclaves de fermiers
Dut être terrible pour ces pauvres gamins
Oui Ève tu es la source de toute vie
Toi qui nous chantes nos passions inassouvies
Et les viles douleurs de tes enfantements
Parfois je rêve de toi assoupie au bord
D’un long fleuve de miel qui oh de prime abord
Semble bercer ton âme et calmer tes tourments