jeudi 13 novembre 2025

LETTRE À ÉLISE


À Ludwig van Beethoven et Pierre Rapsat

Entends-tu ce piano aussi noir que la nuit
Chanter ta mélodie ô douce et tendre Élise
Au cœur de la forêt ou au fond d’une église
Peu importe le temps qu’il soit midi minuit

L’entends-tu ce piano alors que l’astre luit
Oui au plus haut du ciel pour que point ne s’enlisent
Nos nobles sentiments et que se cristallisent
Notre volonté et nos désirs sans nul bruit

Oh l’entends-tu Élise aux yeux si purs et gais
Quand vient le mois de mai les senteurs de muguet
Ou quand l’automne et ses feuilles recouvrent tout

D’un manteau mordoré C’est presque imperceptible
Mais si tu le peux tu le peux vraiment partout
Il t’accompagnera puissant indestructible

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