Ils m’ont démembré puis brûlé dans le jardin
Ils pensaient me tuer mais m’ont rendu plus fort
Quelle surprise pour eux oh quel inconfort
Quand j’ai resurgi face à eux ces vils gredins
Comme un dieu égyptien ou un esprit andin
Anéantissant tous leurs satanés efforts
Pour me détruire il ne me restait plus rien fors
Une goutte de sang et un souffle Soudain
Un voile noir tomba sur mes yeux de lapis
Puis un terrible éclair au fond d’un précipice
Me ramena vers le Soleil apollinien
Et je retrouvai tout ce que j’avais perdu
Toujours espère car les tyrans draconiens
Finissent un jour par voir leur corps bien tordu