lundi 27 février 2012


Chaque jour est un nouveau combat
Une nouvelle angoisse à surmonter

samedi 18 février 2012



Je voudrais tant revoir
l'éclat disparu
des splendeurs
célestes




Cette nuit j'ai fait un songe

L'amour de ma vie
m'embrassait avec transports
sa bouche sensuelle
se penchant tendrement
vers la mienne
il me parut naturel
de lui rendre
ses baisers

Je sentais son esprit et mon corps
s'unir
à moins que cela ne soit l'inverse

Je ne sais plus
si nous étions
chez elle
ou chez moi
ou ailleurs

Ô mon Amour
je voudrais tant
vous confier
tous mes secrets
ceux qui sont cachés
au plus profond
de mon âme
les vestiges de
ma mémoire
ainsi que les moindres
détails de mon histoire

Comment faire autrement
que vous aimer
même si c'est seul
et en sueur
que je viens de
me réveiller
dans cette chambre
trop nue

Sur la table de nuit
"Les Caractères"
de La Bruyère
semblent se rire
de mon délire


jeudi 16 février 2012


C'est dans la souffrance que naissent les œuvres les plus grandes.

Les âmes qu'elle torture, en effet, sont poussées jusques aux limites de l'être, au paroxysme de la douleur...
Et si, par bonheur, elles reviennent plus ou moins intactes de leur périple, elles ne peuvent que transmettre à leurs semblables des témoignages bouleversants et d'une humanité à nulle autre pareille.

A contrario, les œuvres composées dans la joie ou la sérénité d'esprit ne sont, en général, que des miroirs pathétiques et sans vie, que même leurs auteurs finissent un jour ou l'autre par délaisser, tout en révérant néanmoins les moments qui les ont fait naître.

mardi 14 février 2012

MÉCHANCETÉ PURE


Qui que vous soyez et quoi que vous fassiez, n'oubliez pas que vous êtes en train de rater votre vie !

Keep smiling !

dimanche 12 février 2012


Entendu lors d'un meeting politique...

... et comme le disait si bien Martin Luther King : "I dream of a white Christmas !"

vendredi 10 février 2012


Votre façon de jouer aux échecs trahira votre personnalité bien mieux qu'une longue psychanalyse.
Malheureusement, contrairement à cette dernière, votre façon de jouer ne vous apprendra rien sur vous-même...
 

Madame la Ministre


Depuis deux mois, Madame est en campagne...

Il faut la voir, tous les samedis, distribuer ses tracts sur le marché du village.
Elle fait de mieux en mieux son grand sourire hypocrite, réservé à tous les abrutis qu'elle croise et qui lui demandent pour quelle société de téléphonie elle travaille.
Le plus drôle, c'est que Madame s'imagine qu'elle a une chance d'être élue !
Elle se voit déjà dans sa grande auto, avec son chauffeur, escortée par trois gendarmes à moto... Elle fait déjà des plans pour le jour où elle accédera au pouvoir suprême, à la Présidence, au service d'une France qui lui a tout donné...

Enfin, voilà, pour le moment, Madame a bien froid, et se gèle les doigts sur la place du marché en militant pour son parti pour... les prochaines élections communales !!!

jeudi 9 février 2012


Il y a quelques jours, avec mon vieil ami politicien qui est aujourd'hui ministre de je ne sais plus quoi, nous avons visité la centrale nucléaire de Tihange.
Alors que tous s'extasiaient devant une telle merveille technologique, la personne qui nous guidait remarqua notre moue dubitative... Il nous demanda de rester quelques minutes de plus avec lui. Il nous dit qu'il voyait bien que nous ne croyions pas trop à toutes les salades qu'il bassinait aux visiteurs venus des quatre coin du monde depuis 35 ans, et qu'il était las, très las...
Il décida donc de nous montrer le véritable secret de la fission nucléaire. Nous empruntâmes quelques galeries dissimulées par une porte discrète, puis nous arrivâmes devant une porte blindée. Il l'ouvrit, et croyez-moi ou ne me croyez pas, nous découvrîmes... 70 000 petits enfants chinois en train de pédaler sur des vélos d'appartement munis d'une simple dynamo, répartis sur près de 50 hectares.
Mais qu'en est-il des déchets nucléaires, hasardâmes-nous ?
- Mais enfin, réfléchissez... Quel est donc, à votre avis, la durée de vie d'une personne pédalant à 50 à l'heure 28 heures sur 24 depuis l'âge de 3 ans ? Enfin, chut ! Tout ceci reste bien sûr entre nous...
- Bien sûr, nous répondîmes-lui...


À l'heure actuelle, l'économie mondiale repose entre les mains des petits enfants chinois.
S'ils s'arrêtaient de travailler, tout le système économique planétaire s'écroulerait...
Enfin, c'est ce que certains voudraient nous faire croire et leur faire croire.

LES BOUFFONS (dialogue entre Monsieur le Ministre et une délégation syndicale)



Monsieur le Ministre

Mais je vous en prie, asseyez-vous donc !

Le délégué de la délégation
   
Hors de question ! Nous préférons rester debout.

Monsieur le Ministre

Comme vous voudrez... Quel bon vent vous amène donc ?

Le délégué

On vient parce qu'on veut des sous !

Monsieur le Ministre

Bien sûr, bien sûr... Mais, vous comprenez, il faudrait que vous soyez plus précis.

Le délégué

On veut des sous ! Tu comprends pas ? Et des percolateurs neufs !

Monsieur le Ministre

Des percolateurs ? Je ne vous suis pas bien...

Le délégué

Ben, tu comprends, quand on fait notre pause d'un quart d'heure à quatre heures, un avantage social considérable que la grande lutte courageuse de tous les camarades qui nous ont précédés ont conquis de haute lutte pleine de courage, on trouve que c"est super désagréable d'entendre un percolateur qui crachote, et que quand on reprend le turbin (enfin, le travail, quoi, tu comprends...) alors on n'est pas content de reprendre après cette pause conquise de haute lutte face au patronat dégueulasse qui nous exploite... Tu comprends ? Donc on veut un percolateur tout neuf dans chaque salle de repos conquise de haute lutte qu'il y a dans chaque entreprise ! Tu comprends ?

Monsieur le Ministre

Bien, bien, je prends note.
Vous parliez de sous, tout à l'heure. Pourriez-vous vous expliquer un peu mieux ? Dans quel secteur travaillez-vous ?

Le délégué

Ben, moi, j'travaille dans le secteur de Huy - Waremme. Et parfois que j'vais jusqu'à Sclessin quand y faut des commandes spéciales...

[Monsieur le Ministre ne dit rien. Un membre de la délégation s'approche de son délégué et lui susurre quelques mots à l'oreille. Le délégué donne un grand coup de poing sur le bureau de Monsieur le Ministre.]

Ah, ah, ah... Tu essaies de m'avoir avec ton langage particulier de politicard, hein ? Mais tu ne m'auras pas si facilement !
Autant que nous sommes et que tu nous vois, on travaille dans le confectionnage de roues pour les gros tracteurs qui vont dans les champs. Tu comprends donc bien quelle pression on pourrait mettre sur l'économie si jamais tu ne nous donnes pas les sous qu'on te demande !

Monsieur le Ministre

Oui, je comprends, vous voulez des sous.
Moi, je ne demande que ça, à vous donner des sous. Mais, concrètement, comment faire pour vous en donner, des sous ?

Le délégué

Bon, j'vois que tu comprends toujours pas bien ce qu'on te demande.
Alors, maintenant, soit tu nous donnes des sous et des percolateurs qui ne crachotent pas, ou on te pète la gueule, on crève les pneus de ta bagnole (on s'y connaît, en pneus, tu peux me croire), et on viole ta femme devant toi, et tes gosses, et même ton chien s'il le faut...

Monsieur le Ministre

Bon, bon, calmez-vous...
On va voir ce que l'on peut faire pour vous...

[Il tapote sur le clavier de son ordinateur, qui est éteint...]

Alors, voilà : compte tenu de l'indexation des salaires et de l'inflation, nous pouvons proposer à tous les travailleurs du secteur de la confection des pneus de tracteur une augmentation de salaire de 1,53 %, ce qui est déjà beaucoup compte tenu...

Le délégué

Non, mais ! Tu nous prends pour des chiens, ou quoi ! On veut au minimum 5 % de plus !

Monsieur le Ministre

Allons, mon brave... Soyez raisonnable... Je vais voir si je peux faire mieux...

[Il tapote à nouveau le clavier de son ordinateur, qui est toujours éteint]

Bon, voilà ce que l'État peut faire concrètement pour vous : nous vous offrons à tous une augmentation de salaire à partir du 1er janvier prochain de 3,57 %...
Nous allons aussi promulguer une loi qui permettra à toute entreprise d'acheter des percolateurs neufs tous les 24 mois, à concurrence d'un percolateur pour 250 employés...

Le délégué

Ah, ah, ah... Je vois qu'on commence à s'entendre tous les deux. C'est OK pour les sous !
Par contre, pour les percolateurs...

[Il compte sur ses doigts]

On en veut un neuf tous les 2 ans et demi, c'est compris ? Et on ne partira pas sans avoir obtenu gain de cause, c'est compris ?

Monsieur le Ministre

Et bien c'est d'accord ! 3,57 %, et un percolateur neuf tous les trente-s... [Il se reprend] tous les deux ans et demi.

Le délégué

Je suis heureux de voir que l'on a pu pouvoir s'entendre ainsi, et conclure ainsi une grande avancée sociale pour les générations futures, qui saurons voir en nous... voir en nous (heu...)... Enfin, bref, merci pour tout Monsieur le Ministre ! Je vois qu'en fin de compte, on est presque pareil, toi et moi... Je crois même que j'vais voter pour toi en juin prochain !

Monsieur le Ministre

Et bien voilà qui clôt le débat. Serrons-nous donc la main en guise de réconciliation.

[Ils se serrent la main, la délégation quitte en silence le cabinet de Monsieur le Ministre, le sourire aux lèvres]

Le délégué [Dans l'ascenseur]

Vous l'avez vu comme on l'a bien niqué, ce gros porc... Et il avait même l'air de croire qu'on va voter pour lui... Enfin, on l'aura bien  mérité, notre pain saucisse. Ça va être la fête toute la nuit avec tous les camarades. Et même que j'crois que j'va faire un discours pour exprimer la satisfaction de notre victoire face à tous ces cochons qui nous saignent jusqu'à l'os. Et p'têt que j'passera à la télé... Tiens, je pourrais même me présenter aux élections, grâce au soutien de vous tous qui êtes là et qui avez assisté à mon triomphe sur...

Monsieur le Ministre [seul, dans son cabinet, un doigt posé sur le bouton de l'interphone]

Georgette, vous pouvez faire entrer la délégation suivante...



Les universitaires font en général de bien piètres poètes.

Pourquoi ? Tout simplement parce qu'ils ont beaucoup de mal à se libérer de la prise que leur intellect a sur leur esprit.

La poésie, en effet, est abandon total au souffle des mots qui sommeille en notre esprit. C'est notre part de divin qui tente de s'exprimer... Et accepter qu'il y ait une part de divin, non maîtrisable, en chacun de nous est bien entendu totalement irrationnel.
 

C'est fou le brol inutile qu'on peut accumuler sur toute une vie...

Les accros de l'info


Vous mendierez des nouvelles...


Un journaliste d'investigation a mené récemment une enquête sur les conditions de recrutement dans les différents corps de police européens.
Une de ces conditions étant de ne pas avoir un quotient intellectuel supérieur à une moyenne oscillant, selon les pays, entre 90 et 110...

dimanche 5 février 2012

FROIDURE


Par ces temps de froid extrême, de nombreuses associations ornithologiques appellent la population à nourrir nos petits compagnons à plumes qui ont bien des difficultés à trouver de quoi se sustenter.

C'est très bien, et c'est une noble cause... Mais qui se soucie encore de nos clodos ? Bon, c'est vrai qu'ils ne sont pas très beaux, qu'ils puent, et qu'ils chantent très mal la plupart du temps. Mais est-ce une raison pour les laisser crever de faim et de misère comme des chiens ?

Grève ou pas grève ?


Faire grève est un droit inaliénable du travailleur.
Ne pas faire grève lorsque des groupements dont il ne reconnaît pas l'autorité lui imposent d'arrêter le travail l'est tout autant...

LIEN VITAL



La poésie est la vie même...

***

La vie n'est que poésie.

***

La poésie est ce souffle infime qui fait battre notre cœur.

***

Lorsque la poésie disparaît, pour une raison ou une autre, du cœur d'un homme, celui-ci ne peut que s'arrêter de battre.


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