Premier meurtrier de l’histoire des saints hommes
Tu fus un habile et doué cultivateur
Mais tu ne supportas le choix du Créateur
Ta jalousie fut comme un fatal mélanome
Une lance frappant une bête de somme
Endormie près d’une source Profanateur
Du souffle de vie tu fus au dévastateur
Exil perpétuel condamné sans nul baume
Où que tu ailles ta conscience te suivit
Écartant au loin tout ce que tu poursuivis
Tu ne voyais que de ton frère le reflet
Remords et chagrin n’ont jamais sauvé personne
Du juste châtiment tous les ors et palais
N’effacent le sang qui dans l’esprit toujours sonne