samedi 31 octobre 2015


Qu'il vienne donc, le Horla, remettre le bétail humain à sa juste place.


Plus un auteur est moqué et raillé de son vivant, et plus les siècles se souviennent de lui.


Les moqueries et les humiliations sont le creuset des plus grands génies.

I'm a guilty man !


Je ne veux rien dire, mais c'est tout de même un  peu étrange de constater que dans certains pays, on risque d'encourir des peines bien moins lourdes, voire d'être tout simplement relaxé, si l'on accepte  de plaider coupable, qu'on le soit ou non...

Affaire Pistorius, la suite


Comme tout homme marié de mon âge qui se respecte, cela fait quarante ans que je n'ai qu'une envie : tuer ma femme. La seule chose qui me retenait de le faire, c'était la possibilité de passer trente ans en prison si je me faisais prendre. Mais je crois avoir trouvé la combine : je nous suis offert un petit séjour en Afrique du Sud pour cet hiver. Savez-vous que là-bas, l'hiver, c'est l'été ? C'est merveilleux, non ? Tout est donc déjà bien planifié : je dirai simplement que, sous l'emprise de la drogue, je pensais qu'un rhinocéros était en train de remonter par les canalisations des toilettes. Et quinze jours après, hop, dans l'avion, retour à la maison, et à moi la belle vie !

Dieudonné & Compagnie


La justice belge semble avoir la fâcheuse habitude d'entreprendre des procédures et d'énoncer des décisions sans consulter ni même entendre les principales personnes concernées, à savoir les accusés...


Nager entre deux zoos

vendredi 30 octobre 2015


James Bond est-il éternel ?


Pour éviter la dépression, éloigne-toi des cons.


Les gens qui se prennent pour des personnages importants simplement parce que leur employeur met à leur disposition un ordinateur et un téléphone portables sont tout de même, convenons-en, des créatures, disons, amusantes.

jeudi 29 octobre 2015

Hyperbole ?


Il faut à un moment être lucide, et avoir l'honnêteté de constater qu'une grande partie du monde de l'édition en Belgique a au bas mot quinze ou vingt ans de retard sur ce qui se fait de mieux en France, par exemple.


Les hypothèses, les circonvolutions, les hésitations du penseur sont pour le lecteur des marques de faiblesse et des sujets de persiflage, tout comme le sont, d'ailleurs, ses prises de position plus affirmées.


Une idée a toujours plus de force si elle est exprimée sur le ton de l'affirmation.


Le suicide d'Anna Karénine fut le garant de la moralité de la fin du dix-neuvième siècle et, sans doute, le ferment de l'hypocrite pudibonderie bourgeoise du début du vingtième siècle.


Le grand échalas et la grande échalote.


Un politicien qui emprunte de l'argent au nom des citoyens et des générations futures en sachant pertinemment bien que le territoire qu'il administre sera incapable de rembourser est un criminel.


L'actualité est un thème évanescent, qui se nourrit de gros titres et de polémiques interminables parfois assez ridicules, qui disparaissent aussi vite qu'elles sont apparues.


Il n'est rien qui puisse vous poursuivre plus longtemps qu'un diagnostic médical.

mercredi 28 octobre 2015


La vraie vie d'un artiste ne commence que vers l'âge de cinquante ans.


Il y a une légère différence entre être sûr de son talent et croire que l'on a du talent.

An apple a day keeps the doctors away


Slogan publicitaire d'une coopérative fruitière ?


Écrire, c'est se déchirer, hurler en silence dans la nuit noire et dans l'indifférence.


Je vis dans une grotte
sur une île
oubliée

mardi 27 octobre 2015

Sur le conditionnement


Marine Le Pen est-elle un  nouvel Adolf Hitler potentiel ? La question peut évidemment être pertinente et avoir le mérite d'être posée dans un certain contexte, mais n'oublions pas que notre vision du monde, des individus et de l'Histoire est avant tout façonnée par le conditionnement culturel qui est le nôtre, et ce qu'on le veuille ou non. Accepter de s'arrêter aux décrets énoncés dans les livres et par les éminents professeurs qui nous les font étudier et régurgiter dénote chez un individu une certaine forme de paresse intellectuelle, voire un manque profond d'intelligence. Vous l'aurez compris, notre questionnement ne nous invite donc pas ici à déterminer si ce qui s'est passé en tel lieu et en tel temps s'est produit ou non, mais bien plutôt à tenter de comprendre les tenants et les aboutissants de ce conditionnement culturel, au travers d'un exemple volontairement simpliste. Pourquoi pensons-nous qu'Adolf Hitler est un monstre, bien plus encore le monstre absolu ? Simplement parce que le conditionnement culturel commun et imposé que nous avons reçu, nous autres européens, est tel qu'il nous est tout bonnement impossible d'associer l'image de ce personnage à autre chose qu'à des corps mutilés et entassés, à des villes détruites par les bombes, à un énergumène qui s'agite avec véhémence en parlant à des foules immenses, à des défilés militaires impressionnants, etc. Adolf Hitler se trouve ainsi totalement déshumanisé, désincarné, au point que la simple évocation de son nom fait naître en nous un sentiment mêlé de haine, de dégoût et de peur, et qu'associer son image à d'autres événements nous paraît totalement inconcevable, voire même la preuve d'une pathologie profonde. Mais qu'en serait-il si l'on ne nous avait présenté de lui que des images d'une autre propagande, le montrant en train de caresser la tête de charmants bambins en fumant la pipe autour d'un feu de bois au milieu de la forêt ou en train de peindre paisiblement un paysage dans les Alpes autrichiennes ? Qu'en serait-il, plus encore, si jamais aucun film, aucun livre, aucun documentaire, aucune émission de radio ou de télévision n'avait parlé de lui, si, pour une raison ou une autre, son nom même n'était jamais parvenu jusqu'à nos oreilles ?


La plupart des gens associent à tort la notion "extrême-droite" à la notion "antidémocratique". Un parti d'extrême-droite est en effet un parti démocratique comme les autres, puisqu'il se contente de proposer aux citoyens électeurs des idées qui lui sont propres en laissant le libre choix à ces derniers de le plébisciter ou non.

Dis-moi c'est pas ti que j'vais retourner ma veste vite fait... ou pas ?


Juste pour rire, j'aimerais bien que Marine Le Pen soit élue à la présidence de la République en 2017. Pour voir ce que feront les quelques personnes qui disent aujourd'hui haut et fort, et devant la presse si possible, qu'ils quitteront leur pays si jamais elle accédait au pouvoir... Un truc assez ridicule, en somme, et qui n'est pas sans rappeler une autre hystérie collective, du temps où certains profitaient de chacun de leurs passages à la télévision (ou ailleurs) pour dire que Bush était un gros con tout simplement parce que tous le faisaient et que cela semblait être une sorte de convention sociale.

Imaginons maintenant un instant que cela se réalise. Que feront-ils alors, nos braves petits révolutionnaires exilés et affamés ? Tenteront-ils de lever une armée pour libérer leur pays opprimé par la dictature fasciste avec le soutien de leur terre d'asile ? Non, bien sûr, puisque cette dernière leur rétorquera rapidement qu'il s'agit d'un choix exprimé au suffrage universel par un peuple souverain et leur demandera poliment de ne pas faire trop de vagues sur son territoire, sous peine d'être priés d'aller voir ailleurs.


L'éternel retour est inévitable. Alors, pourquoi diable tant de gens s'opposent-ils avec tant d'investissement personnel aux résurgences du passé, aux sentiments de déjà vu ?

Évolution logique et implacable


Art - Artisanat - Industrie


Se constituer un stock de marchandises est une chose, arriver à les écouler en est une autre.


En octobre, mange tout ce qui est orange.


La seule chose qui soit permanente dans ce monde, c'est l'impermanence des choses.


Quand je n'ai pas envie de faire quelque chose, je dis que je suis souffrant, ce qui coupe bien souvent court à tout discours.

Liberty


Si, sur une journée, tu fais ne fût-ce qu'une seule chose que tu n'as pas envie de faire, cela signifie ni plus ni moins que tu n'es pas entièrement libre ou que tu as simplement un problème narcissique avec le fait de devoir sortir les poubelles.


- Allo, l'ONEM ?
- Oui, Monsieur. Que puis-je faire pour vous ?
- Je suis un petit entrepreneur, et je suis à la recherche d'un Népalais (pardon pour eux, NdlA) handicapé, zoophile à tendance plutôt nécrophile, noir mais pas trop, parce qu'un noir noir j'ai déjà ça. Son contrat n'attend plus que sa signature.
- Ce serait pour occuper quel poste ?
- Aucune importance, c'est juste pour remplir les quotas de mixité sociale. À la rigueur, je lui ferai compter les trombones et les agrafes...
- Oui, je comprends. Et vous êtes sûr que votre entreprise a les moyens de s'offrir un tel élément ? Car, vous devez le savoir, des qualités comme les siennes sont très recherchées pour le moment. Je vais voir ce que je peux faire pour vous, mais je ne vous promets rien...

Camarades, camarades, renforçons l'incompétence au sein de nos entreprises


Si l'on en écoute certains, nos entreprises, qu'elles soient publiques ou privées, seront bientôt tenues d'engager des éléments issus de différentes communautés, ayant la peau de telle ou telle couleur, ayant certaines préférences sexuelles, souffrant de telle ou telle pathologie, mais sans jamais à aucun moment tenir compte de leurs compétences.


My life. My rules.

lundi 26 octobre 2015


Pourquoi devrait-on systématiquement considérer une rupture comme quelque chose de négatif ou un échec ?


Si les poètes qui viennent lire leurs textes sont nombreux, bien plus rares sont les poètes qui viennent écouter.


Peut-on considérer qu'un éléphant est un animal sans défense ?

dimanche 25 octobre 2015


J'ai toujours préféré les petites pommes aux grosses pommes. Mais pas trop petites, quand même...

Narcissisme


Un écrivain de fiction ne parlera jamais que de lui, car, comme tout être humain, il n'est capable d'appréhender le monde ou l'univers que par sa propre représentation de ces derniers, en présumant qu'il soit capable d'en élaborer une sans l'influence de la pollution idéologique imposée par les médias et les cellules enseignantes. Chaque personnage ou intrigue qu'il sera capable d'imaginer ne seront ainsi toujours qu'un reflet aussi enfoui soit-il de sa propre personnalité et de ses propres aspirations.


Ce qui est le plus désagréable lors d'un salon littéraire, c'est sans conteste le racolage que se permettent certains auteurs ou éditeurs dont l'on n'a que faire.


À chaque fois que j'assiste à une rencontre littéraire, c'est pareil, j'ai l'impression d'assister à une séance de soufflage dans le cul, pardonnez-moi l'expression.

Dionysos au coin de la rue


Il me faudra un jour penser à consacrer une partie de mon temps à la rédaction d'une biographie de Nietzsche. Bien qu'il s'agisse d'un exercice auquel se sont déjà attelés de nombreux écrivains, ce bougre le mérite vraiment, étant donné qu'il demeure à ce jour l'unique philosophe qu'il m'ait été donné de lire qui soit véritablement exaltant et qui apporte véritablement à ses lecteurs la seule chose que la philosophie se devrait d'enseigner, à savoir la joie et l'envie de suivre le chemin d'un savoir léger et gai.


Le génie ne peut supporter de côtoyer quotidiennement la médiocrité. C'est sans doute pour cela que de nombreux grands esprits (ou des personnes qui s'imaginaient être de grands esprits) se sont tournés vers le suicide et la folie.

Piste de réflexion


C'est étrange et fascinant, n'est-il pas, ces êtres qui n'imaginent le bonheur qu'en couple, non ?

Grandeur et décadence


À part Simenon, si vous connaissez un écrivain liégeois connu un peu plus loin qu'Angleur ou Chaudfontaine, et ben vous êtes un sacré champion !


La plupart des personnes qui veulent faire "une carrière" n'ont en général pas la moindre idée de ce que cela peut bien signifier.


Serait-il possible, en 2015, de passer une seule journée sans une quelconque évocation de la Seconde Guerre mondiale ?

samedi 24 octobre 2015


Les gens qui veulent être riches et célèbres n'ont bien souvent pas la moindre idée de ce que richesse et célébrité signifient et impliquent.


Ce que les esclaves acceptent le moins, c'est de voir des gens qui ne sont pas réduits à la même condition qu'eux.


Les médiocres acceptent beaucoup de choses, sauf d'être confrontés à leur propre médiocrité.

Solution finale


Avant, partout où j'allais, j'avais l'impression de toujours tomber sur des gros cons. Et ben, du coup, je ne vais plus nulle part, et le problème est résolu...

Le travail, c'est la santé !


C'est étrange, mais quand je ne travaille pas, et ben je ne m'sens pas en superforme.


La poésie n'explique pas le monde, mais elle permet de l'embellir considérablement.

vendredi 23 octobre 2015

mercredi 21 octobre 2015


C'est en se rendant au bout du monde que l'on peut se rendre compte d'où se trouve notre vraie place.


Il n'y a rien à faire, celles et ceux qui se cachent derrière des pseudonymes, je ne peux pas m'empêcher de trouver cela suspect.

Vous avez dit frustration ?


Les gens qui critiquent Marc Levy et bien d'autres simplement parce qu'ils ont du succès et qu'ils vendent des livres, et ben ça me fatigue. Pas toi ?


Si tu veux être heureux, pleinement heureux, commence d'abord par apprendre à rester chez toi, sans quoi tu n'as aucune chance.


Quelqu'un qui ne gagne pas d'argent avec ce qu'il écrit ne peut, vous en conviendrez, nullement être considéré comme un écrivain professionnel.

mardi 20 octobre 2015

 
Si ton bonheur dépend d'une autre personne, c'est que tu  n'as pas la moindre idée de ce qu'est le bonheur.


dimanche 18 octobre 2015

Faire du neuf avec du vieux

 
La création ex nihilo est difficilement concevable.
 
 
Vivre ou regarder vivre ?


Les Miséreux

 
Monsieur Hector Hubo,
 
Nous avons bien reçu votre manuscrit intitulé "Les Miséreux". Bien que nous ne doutions pas que ce roman puisse intéresser un certain public, nous ne pouvons malheureusement pas le retenir. Notre Comité de lecture a en effet répertorié pas moins de dix-sept fautes de frappe ou d'orthographe, ainsi que deux participes passés mal accordés (aux pages six cent quarante-sept et mille deux cent trente-deux), ce qui est, vous en conviendrez, totalement inacceptable pour une maison sérieuse et séculaire comme la nôtre.
 
Nous vous remercions de votre intérêt, et espérons que vous trouverez rapidement un éditeur.
 
Cordialement,
Tatata
 

vendredi 16 octobre 2015

Y'a un gros con dans ton miroir

 
C'est vers l'âge de cinq ou six ans que je me suis rendu compte que mon entourage était composé d'abrutis. Ensuite, vers dix ou douze ans, je me suis rendu compte que le monde et l'ensemble de la société n'étaient composés que de parfaits crétins. Quand j'y pense à présent, je ne m'explique pas qu'avec de telles dispositions il m'ait fallu soixante-quinze ans pour me rendre compte que je suis moi-même un gros con...
 
 
Un chasseur tué par balle lors d'une battue. Et on devrait pleurer ?

 
La crétinisation des masses est inéluctable et nécessaire dans un monde surpeuplé.
 
 
J'aime plus la ville ni les gens. C'est grave, docteur ?
 
 
Y'a des gens, tu vois, qui s'imaginent que l'on n'a qu'eux dans notre vie...


lundi 12 octobre 2015

Science-fiction ou simple évolution ?

 
Et si les ressources produites par les machines étaient de dix mille euros par semaine pour chaque habitant de cette planète ?
 
 
Un beau prince aimait une belle princesse. Il la demanda en mariage. Elle refusa. Il put ainsi vivre heureux jusqu'à la fin de ses jours...
 
(Pas de moi, mais j'adore, tellement qu'c'est vré !)
 
 
Comment diable un animal aussi stupide que l'être humain aurait-il pu...


Voyages un peu trop organisés

 
Je ne vois vraiment pas l'intérêt de partir en vacances si c'est pour tomber sur ton voisin de palier au bar de l'hôtel...

 
Nous avons déjà démontré avec un certain degré de certitude et de précision que politiciens, médecins et familles avaient bien trop de pouvoir par rapport à leur fonction sociale. Mais rassurez-vous, n'en déplaise à certains, les choses peuvent changer beaucoup plus rapidement que ce que l'on croit...
 

Pure magie

 
Ce moment magique où tu n'as plus que dix dollars en poche...

Ce qui se passe autour de toi quand tu n'as plus que dix dollars en poche, voilà un sujet de thèse qui devrait mériter ton attention.


dimanche 11 octobre 2015

Tradition

 
Pourquoi un attentat devrait-il forcément toujours être revendiqué ?
 
 
Les gens qui essaient de vendre des livres, des disques ou des tee-shirts ne peuvent d'aucune manière êtres considérés comme des révolutionnaires : ce sont de simples rouages du système, même si ils pensent le contraire.


vendredi 9 octobre 2015

 
Je ne sais pas vous, mais moi, les étudiants en sciences humaines qui passent leur temps à faire des tests dans le genre je fais semblant d'avoir une crise cardiaque en étant habillé différemment pour analyser la réaction des gens en fonction ou je fais semblant de vouloir me suicider pour voir si Batman va venir me sauver, et ben ça me gonfle !
 
 
Je n'ai a priori rien contre les écrivains qui font publier leurs œuvres dans les maisons d'édition qu'ils dirigent ou qu'ils ont fondées, mais je trouve tout de même qu'ils ne devraient pas se la jouer trop en évoquant avec un certain mépris les auteurs auto-édités.
 
 
Un des paradoxes de notre monde est qu'il a besoin à la fois de gens très très gentils, bien propres sur eux et toujours polis pour fonctionner en interne et de gens très très méchants, mal rasés (pardon pour les filles) et jurant comme des charretiers pour assurer sa protection.
 
 
La société de consommation, c'est de la merde. Mais c'est facile à dire ça, petit peigne-cul. J'vais t'envoyer deux ou trois ans dans la brousse, moi, et tu s'ras bien content de les retrouver, ta p'tite chambre douillette, ton Big Mac et ton Big Coke, non mais... J't'en donnerai, moi, d'la société d'consommation, c'est d'la merde !
 

Be the One !

 
Ce dont notre civilisation a le plus peur, ce ne sont pas des terroristes, des catastrophes naturelles, des famines, des guerres, des réfugiés ou des krachs boursiers. Non, ce dont notre civilisation a le plus peur, ce sont de ces êtres qui refusent de jouer le jeu de la consommation et qui tentent de vivre loin d'elle ou tout simplement autrement, qui montrent au monde qu'il en existe un autre possible, car contre ceux-là elle est totalement désarmée. À moins qu'elle ne se décide à transformer à leur tour et/ou à leur insu ces rares êtres en produits de marketing et/ou en vendeurs de tee-shirts...
 

Pourquoi croyez-vous que les footballeurs et les acteurs sont si bien payés ?

 
Faut pas se faire d'illusions : si les dieux tolèrent notre présence, c'est parce que nous les distrayons bien et que nous les amusons beaucoup.


Si tu crois c'qu'on t'raconte à l'école, t'es foutu !

 
Il me font rire, à la NASA, à s'exalter comme des pucelles qui vont à leur premier bal tout simplement parce qu'ils ont découvert de l'eau ailleurs que sur Terre. On peut bien sûr les comprendre, étant donné que les vieux cons qui ont fait leur éducation leur ont répété à l'infini que ce n'était pas possible, mais tout de même... Si au moins ils avaient trouvé une bestiole qui serait prête à débarquer ici et nettoyer la planète de ses souillures, je ne dis pas, mais là, faut se calmer un peu, non ?
 
 
C'est parce que tous les écrivains et tous les artistes sont des malades mentaux qu'ils se trouvent normaux lorsqu'ils se réunissent entre eux.
 
 
Un navet, c'est un radis qui a réussi.


jeudi 8 octobre 2015

 
Mais pourquoi Agamemnon n'emmena-t-il pas Clytemnestre avec lui à Troie ?


mercredi 7 octobre 2015

Les trois vœux

 
Si tu demandes la vie éternelle, n'oublie pas d'y associer la jeunesse éternelle et un cadre de vie éternellement agréable.

 
Le prix Nobel, dans le genre marketing, je crois qu'on a rarement fait mieux...
 

Enquête policière

 
- Dites-moi, chef...
- Oui gamin ?
- Je repensais au tueur à la boule de papier...
- Ne me parle pas de ça. Vingt ans qu'on est dessus, et toujours pas la moindre piste. Près d'une centaine de victimes. Incroyable. Et pas le moindre indice, à chaque fois... Et pourtant, on a tout passé au peigne fin, avec empreintes ADN, ultraviolets, les bonshommes en déguisement d'apiculteur, et tout le tralala, rien, rien, rien...
- Oui, oui, mais je me suis dit qu'on était peut-être passé à côté de quelque chose.
- Ça tu peux le dire, gamin, qu'on est passé à côté de quelque chose. C'est quoi, ton idée, au juste ?
- Ben, je me disais, le type, si on l'appelle le tueur à la boule de papier, c'est parce que l'on a trouvé à chaque fois une boule de papier dans la bouche de ses pauvres victimes, n'est-ce pas ?
- Oui, oui. Où veux-tu en venir ?
- Ben, je me suis demandé...
- Bon, tu vas aller droit au but, gamin, parce que sinon je te renvoie servir le café à tout le bâtiment. Déjà que j'étais pas fort chaud que tu passes inspecteur.
- Désolé, commissaire. Donc, je me suis demandé : est-ce que quelqu'un a pensé à s'intéresser à ces boules de papier ?
- S'intéresser aux boules de papier ? T'es un comique, toi. Du papier, c'est du papier.
- Oui, mais là, c'est du papier en boule, on est d'accord.
- Du papier en boule, oui. Des boules de papier, quoi. C'est pour ça qu'on l'appelle ainsi, le tueur.
- Ce que je me demandais, c'est...
- Oui ? Mais quoi, à la fin !
- Si quelqu'un avait pensé à les déplier, ces boules de papier...
- Déplier les boules de papier. Vois pas le rapport. Du papier, c'est du papier. Et quand il est en boule, c'est une boule de papier, non ?
- Euh, oui, bien sûr. Mais si il y avait quelque chose d'écrit sur ces boules de papier.
- Non, rien d'écrit sur les boules. Tu penses bien qu'on l'aurait vu...
- D'où ma question : quelqu'un a-t-il pensé à les déplier ?
- Comprends toujours pas. Où veux-tu en venir ?
- Regardez : je prends cette feuille. J'écris mon nom dessus, et puis j'en fais une boule. Vous voyez cette boule ?
- Ben, oui.
- Et regardez maintenant. Je la déplie, et que voyez-vous ?
- Ben, ton nom, gamin.
- Et bien imaginez maintenant que le tueur ait fait pareil...
- Tu veux dire qu'il aurait écrit son nom sur une feuille de papier avant d'en faire une boule et de la placer dans la bouche de ses victimes ?
- Peut-être pas.
- Ben alors, pourquoi tout ce cinéma ?
- Peut-être pas son nom, mais un indice quelconque. Les serial killers aiment bien ça, jouer avec la police, nous narguer...
- Tu as des amis serial killers ?
- Enfin, non, mais c'est ce qu'on nous apprend à l'école de police. Vous avez bien dû étudier ça aussi, non ?
- Moi ? Mais je n'ai jamais mis les pieds à l'école de police...
- Mais... Vous êtes bien commissaire, non ?
- Ben oui. Mais je n'ai jamais fait l'école de police. J'ai eu la place il y a vingt ans grâce à un oncle qui faisait de la politique, et qui serait allé même assez loin dans son bazar. Enfin, ça, c'est maman qui me l'a dit, parce que, moi, honnêtement, la politique, c'est pas trop mon truc... Et puis, de toute façon, je ne me souviens plus trop de lui.
- Bon, d'accord. Mais pour en revenir à nos boules de papier...
- Quelles boules de papier ?
- Enfin.
- Non, je rigole... Oui, les boules de papier ?
- Quelqu'un a-t-il pensé à les déplier ?
- Non, personne n'a pensé à les déplier, du moins on me l'aurait dit. Surtout si le tueur avait écrit son nom dessus !
- Et qu'en avez-vous fait, nom d'un chien ?
- T'énerve pas gamin. Laisse-moi réfléchir...

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- Bon, maintenant qu'on a trouvé ces sonnettes, là, comme vous dites, dans leur bouche, qu'est-ce que ça nous apporte de plus ?
- Des sonnets, pas des sonnettes... Peu importe, finalement. On pourrait chercher à savoir qui les a écrits, ou alors leur signification respective, les liens entre eux, je ne sais pas moi...
- Vous en avez de bonnes, gamin, euh, inspecteur, pardon. Qui les a écrits ? Mais il faudrait lire tous les livres de la bibliothèque de la ville avant de tomber dessus. Vous vous imaginez pas le travail. Et puis, ne comptez pas sur moi pour me joindre à tout ça, avec ma vue qui baisse...
- Votre vue qui baisse ? Mais vous nous avez dit avoir tiré un lapin à trois cents mètres dimanche à la chasse...
- Euh, oui, passons, voulez-vous... Imaginez le nombre de bouquins qu'il faudrait parcourir. Et notre personnel qui est fortement réduit en cette période, à cause de la grippe. Disons qu'un homme normal pourrait en lire, euh, je sais pas moi, trois ou quatre par semaine, étant donné qu'il y a bien trois millions de livres dans la bibliothèque, et que nous avons six cents agents à notre disposition, ça nous prendrait...
- Vous n'avez jamais entendu parler d'internet ?
- Inter quoi ? Un club de foot ?
- Mais non, internet. Vous savez, cette base de donnée qui n'est accessible que par un ordinateur et dont le Ministère a généreusement doté l'ensemble de nos services en 2036 ?
- Ah, oui, le ternète ! Je vois maintenant. On a eu une formation, mais c'était il y a longtemps, en effet.
- Et ?
- J'y suis pas allé...
 
 
Un texte publié est un texte à oublier.

 
Tout écrivain est un prix Nobel potentiel.


Humour conceptuel

 
Les humoristes qui ne sont pas drôles semblent avoir encore de belles années devant eux..


mardi 6 octobre 2015

 
C'est quand même con de se dire que les rares personnes à s'être enrichies durant la ruée vers l'or, ce sont les vendeurs de matos.


Départ d'une légende

 
(Article de presse)
 
Nous avons appris hier en fin de soirée le décès de Renaud Lejeune, le poète assassin, des suites d'une longue et douloureuse maladie dans la prison de Nimègue, aux Pays-Bas, dans laquelle il purgeait une peine de trois mille six cent quarante-deux années. Poète et écrivain jusqu'alors considéré comme plus que médiocre par ses pairs et son maigre lectorat, Renaud Lejeune connut un succès éditorial sans précédent dès le lendemain de son arrestation et de son inculpation pour le meurtre de cent dix-sept personnes sur une période de vingt-sept ans, dix mois et quarante-sept jours. Une véritable frénésie médiatique s'empara en effet de l'affaire, un rare jour où aucun attentat ni match de foot n'étaient à la une, et les éditeurs de ses neuf recueils se frottèrent les mains devant tant d'effervescence et de visibilité. Il put profiter de son séjour carcéral pour se consacrer pleinement à l'écriture, et son "En prison, t'es le roi si t'as du pognon" lui valu même une nomination au prix Goncourt. D'après nos informations, cinq cent personnes se seraient déjà amassées devant l'établissement pénitentiaire de Nimègue pour lui rendre un dernier hommage, déposant fleurs et bougies devant l'entrée principale. Et leur nombre ne ferait qu'augmenter heure après heure...
 

lundi 5 octobre 2015

Le gai savoir

 
L'enfant possède en lui une soif infinie de savoir, que ses maîtres décèleront vite et arriveront rapidement à juguler.
 
Un savoir sans joie est un savoir inutile.
 
 
La poésie et l'écriture sont des arts inutiles si...
 

Silence, on pense ici !

 
Un traité philosophique, qu'est-ce que c'est, en fin de compte ? C'est une page blanche sur laquelle on a jeté quelques notions abstraites ayant souvent un nom très compliqué (pour ne pas se laisser emmerder par certains abrutis qui voudraient faire croire qu'ils y ont compris quelque chose par après), que le rédacteur dudit traité a lui-même défini, et avec lesquelles il s'est amusé à jouer pendant dix, cent ou mille pages, les faisant interagir selon son (ou leur) bon vouloir.
 
 
Toute définition d'une notion peut être considérée comme un axiome indémontrable et invérifiable.
 

Tabula rasa

 
Il nous faut repenser les fondements mêmes de notre civilisation. Suis-je capable de le faire ? Non, puisque je suis moi-même trop imprégné de ses axiomes. Quelqu'un est-il capable de le faire ? Non, même un enfant élevé dans la jungle par des singes et des loups ne le pourrait. Alors, qu'est-ce qu'on fait ? Deux solutions : ou on fait péter toutes les jolies bombes à neutrons ou à hydrogène que nous possédons, ou on continue comme ça jusqu'à ce que la masse informe et immonde nous étouffe et nous submerge inlassablement...
 
 
Quand on apprend plus de choses à l'école buissonnière qu'à la vraie école en béton et en bois, on commence à se poser des questions, non ?
 
L'école ne remplit pratiquement plus son rôle éducatif et n'est plus aujourd'hui qu'un lieu de socialisation. Bref, autant envoyer directement les gamins au bistrot...
 

Faut pas croire, ça se voit...

 
Comment voulez-vous inculquer quoi que ce soit de positif à un enfant quand son éducation est confiée à des dépressifs chroniques, alcooliques et syndiqués par dessus le marché ?
 
 
Écrire des poèmes qui ne veulent rien dire, c'est bien joli, mais à un moment, il faut quand même se rendre compte qu'il est temps de passer à autre chose, non ?
 
 
Si tu quittes ton pays ou, a fortiori, ton continent, n'oublie pas que tu te retrouveras à nouveau tout en bas de l'échelle... Les success-stories sont rares, et c'est sans doute pour cela qu'elles sont hyper-médiatisées !
 
 
C'est incroyable comme certains poètes ou écrivains régionaux s'accrochent à leur petit statut.

 
Les Muses sont capricieuses et ne se donnent pas au premier venu.
 
Les Muses sont capricieuses et ne dispensent leur savoir qu'à de rares élus.
 
Les Muses sont capricieuses, pas besoin d'en dire plus.

 
Si tu ne vas pas en Syrie, c'est la Syrie qui viendra à toi.


samedi 3 octobre 2015

Juste milieu

 
Je l'ai déjà dit, mais les milieux me fatiguent. Quel plaisir en effet y a-t-il de voir toujours les mêmes personnes raconter les mêmes histoires ?
 
 
À chacun son métier : un écrivain est un écrivain, un saltimbanque est un saltimbanque.

 
Ce n'est pas parce que tu n'es pas épanoui dans ton travail qu'il te faut imaginer que tout le monde est dans le même cas.


Vous avez dit pression sociale ?

 
Que tu le veuilles ou non, tu feras des études qui ne t'intéressent pas, tu trouveras un travail qui ne te plais pas, tu te marieras avec une personne que tu n'aimeras plus après trois mois, tu passeras tes dimanches chez Ikea et tu feras des enfants qui te paraîtront très cons et qui perpétueront la boucle.
 

Fais comme ci, fais comme ça...

 
C'est incroyable, non, à la fin, tous ces gens qui te disent comment tu devrais mener ta vie, comment tu devrais écrire un roman ou un poème ? Et après, on s'étonne que tout le monde, ou presque, vit la même vie et que tous les livres se ressemblent...


vendredi 2 octobre 2015

 
Le monde n'a pas peur de ceux qui veulent le combattre, le détruire ou se rire de lui, non, le monde a peur de ceux qui veulent le quitter.
 
 
Le concept d'âme, que l'on y adhère ou non, reste un concept intéressant et passionnant.

 
À force d'avoir un avis sur tout, l'on finit par ne plus rien faire du tout.

 
Nous avons déjà déterminé, mais il ne nous semble pas inutile de le rappeler ici, que les politiciens ne sont, au final, que des gestionnaires d'argent public. Pourquoi donc s'entêter à continuer à entretenir une multitude de bourgmestres, échevins, députés, ministres et autres coupeurs de rubans alors qu'un simple ordinateur centralisé, même pas trop perfectionné, pourrait faire cela bien mieux, et ce sans la moindre avidité ni ambition personnelle ? Sans parler du risque d'erreur ou de fraude presque réduit à néant, bien entendu...
 
 
Les librairies sont condamnées à disparaître, car elles ne sont absolument plus aujourd'hui des intermédiaires indispensables entre auteurs et éditeurs et le grand public.
 
 
Le plus drôle avec les universitaires (et bien d'autres...), c'est qu'ils s'imaginent que tout le monde est pris dans les mêmes pièges qu'eux.


C'est terrible : nous sommes tous en train de mourir !

 
Étant donné que chaque seconde qui passe nous rapproche un peu plus de notre mort...
 

jeudi 1 octobre 2015

 
C'est tout de même incroyable tous ces gens qui s'imaginent que leurs avis ou leurs histoires nous intéressent.
 

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