Il passe tout son temps dans d’obscurs manuscrits
Espérant débusquer les quelques rares mots
Dont l’on se souviendra dans trois siècles Les maux
Qu’il endure sont nos plaintes oui sont nos cris
Les cris de ces esprits qui ont un jour écrit
Qui ne se résignent infinitésimaux
Petits révoltés face au silence marmots
Éternels refusant les jeux toujours prescrits
Oui toi mourant de faim derrière l’établi
Ou ton ordinateur c’est le vent de l’oubli
Qui nous fait tous frères en cet ardent combat
Vide de sens qu’est la vie Oui tout comme lui
Nous espérons quelque chose au sein des débats
Du marasme de la fureur et de la nuit