À Charles Baudelaire
Jamais la poésie n’a été tant marquée
Par un recueil qu’au temps de Charles Baudelaire
Lui qui est devenu comme un dieu tutélaire
Pour de nombreux siècles oh joie sophistiquée
Il nous a montré la beauté alambiquée
Se cachant derrière les plus horribles glaires
Nous ouvrant les portes des espaces stellaires
Dans un doux sourire de l’âme disséquée
Que de vers sublimes l’on peut y découvrir
Que d’univers nobles il permet d’entrouvrir
Oui celui qui connaît sa force et sa magie
Fait partie des plus grands de ceux dont le cœur pur
Jamais ne s’arrête aux atroces effigies
Que le monde condamne et efface des murs