lundi 1 septembre 2025

LA DÉESSE CALLIPYGE ET LE DOUTE DE SAINT THOMAS


C’est une déesse callipyge qui m’a
Un beau jour pris par la main et montré les joies
Vraiment éternelles arrachant et le foie
Et la raison des moins accrochés estomacs

Je pense ainsi à ce bien brave saint Thomas
Qui avait tant besoin oui pour qu’il croie qu’il voie
Enfuyant dans les plaies ses petits doigts de soie
Désagrégeant ainsi ses cérébraux schémas

Oh mais que tout cela n’a que peu d’importance
Finalement face à la grande omnipotence
Dévoilant ses secrets les uns après les autres

Pas après pas dans ce chemin vers l’infini
Ce chemin vaste et long ce chemin qui est nôtre
Que nul ne peut quitter en restant impuni

AURORE NIVÉALE


Observe donc par la fenêtre les flocons
Aux reflets opalins se coucher tendrement
Sur leurs divins frères sans nul effarement
Dans les campagnes ce n’est vraiment point abscons

Ou vide de sens Ne crains point que ton balcon
S’effondre et savoure bien comme un sacrement
Leur pur et saint cortège Écoute clairement
Le chant qu’ils nous offrent ces chevaliers féconds

Messagers de l’hiver purifiant tout de leur
Froide sagesse car reviendront la chaleur
Et les feux estivaux quand ce sera leur temps

Savoure maintenant et le calme et la paix
Des êtres endormis attendant le printemps
Le soleil et les fleurs et le confort épais

Nombre total de pages vues