C’est une déesse callipyge qui m’a
Un beau jour pris par la main et montré les joies
Vraiment éternelles arrachant et le foie
Et la raison des moins accrochés estomacs
Je pense ainsi à ce bien brave saint Thomas
Qui avait tant besoin oui pour qu’il croie qu’il voie
Enfuyant dans les plaies ses petits doigts de soie
Désagrégeant ainsi ses cérébraux schémas
Oh mais que tout cela n’a que peu d’importance
Finalement face à la grande omnipotence
Dévoilant ses secrets les uns après les autres
Pas après pas dans ce chemin vers l’infini
Ce chemin vaste et long ce chemin qui est nôtre
Que nul ne peut quitter en restant impuni