À Christian Clavier
De tous les hommes tu es bien l’un des plus grands
Toi dont on disait que tu n’irais pas très loin
C’est à la force de ton esprit de tes poings
Que tu t’élevas pour contester les tyrans
Qui ne doivent qu’au sang leur histoire leur rang
Tu ne voulais que la paix nombre de témoins
Peuvent en attester Ils crachent néanmoins
Sur ta souvenance et celle des vétérans
Sans toi qui connaîtrait Eylau Borodino
La Bérézina les plaines de Waterloo
Mais ton plus beau succès c’est le Code civil
Qui est la base des lois des États modernes
Ta fin fut digne d’un tragique vaudeville
Sur une triste île à la lueur des lanternes