Quoi que certains en pensent, les enfants sont des individus à part entière, et ils n'appartiennent pas à leur famille ou à leur nation.
lundi 31 janvier 2011
"Je" est le centre du monde
Deux paires d'yeux n'auront jamais exactement la même vision du monde et de l'univers qui les entourent.
La réalité ne peut être qu'individuelle.
jeudi 27 janvier 2011
La Naissance d'un mythe
Un vieil ami politicien, qui vient de passer trois mois en Californie, me racontait ce soir autour d'une bonne table sur laquelle était posée une bonne bouteille qu'il était très populaire là-bas, surtout parmi les surfeurs...
- Mais qu'est-ce qui te fait dire ça (si, si, je le tutoie) ?
- C'est bien simple : dès que j'arrivais sur la plage avec ma planche jaune et rouge, ils m'appelaient tous "Fils de la Plage"...
- "Son of Beach", tu veux dire ?
- Oui, pourquoi ?
- Oh, pour rien...
- "Son of Beach", tu veux dire ?
- Oui, pourquoi ?
- Oh, pour rien...
mardi 25 janvier 2011
samedi 22 janvier 2011
Revolución
La Révolution est en marche, et vous ne pourrez rien pour l'arrêter, dit la Terre qui, paraît-il, tourne sur elle-même et autour du Soleil.
Pour le plaisir...
Étudier pour réussir, pour obtenir un diplôme n'a aucun sens.
Je vous informe qu'un joli papier avec votre nom en lettres d'or et la mention "Oxford" ou "Harvard" s'échange contre 20 € (ou 30 $) sur la plupart des marchés chinois, soit à peine un peu plus que le prix du papier et de l'encre...
Une vieille photo jaunie
Il va mourir dans quelques secondes.
Son cœur s'est arrêté de battre il y a plus de trois minutes ; ses pieds et ses mains sont déjà froids ; de la sueur perle sur son front...
Il voudrait crier la douleur qui déchire sa poitrine, mais aucun son ne sort de sa bouche devenue trop faible.
Son regard cherche désespérément quelque chose sur quoi fixer son attention, une bouée de secours...
Sur la table de nuit, un vieux portrait de famille. Il examine les visages un à un, et se souvient vaguement...
D'abord, il y a les vieux... Deux abrutis, je veux dire deux êtres qu'une vie d'esclave a abrutis... Et ils auraient voulu qu'il fasse pareil ! Il se demande s'il les a jamais aimés. La réponse négative qu'il n'a jamais osé affirmer ne lui apporte aucun réconfort...
Son regard glisse à présent sur les trombines de ses frères et sœurs qu'il n'a plus vus depuis près de trente ans... Sont-ils seulement encore vivants ?
Il a juste entendu dire qu'une de ses sœurs, il ne sait plus laquelle, avait été internée après avoir agressé le gouverneur de la province avec un manche de brosse et un seau d'eau bénite en hurlant qu'il était possédé par Anamalek, un vieux démon babylonien...
Puis il y a l'aîné, l'homme de la famille, celui qui a fait l'armée, car, quoi qu'on en dise, c'est bien à l'armée que l'on devient un homme, ce qui ne veut pas dire qu'il suffise de porter un uniforme pour en être un.
Quelques enfants sont là, eux aussi...
Il n'est pas certain d'y voir son fils, il n'est même plus certain d'en avoir eu un...
Mais lui, où est-il ? Il ne se reconnaît pas, dans aucune des ombres qu'il entraperçoit. Est-ce vraiment sa famille ? Non, ce ne peut être qu'une vieille carte postale trouvée sur une brocante...
Cette chambre et ce lit ne sont sans doute même pas les siens...
Sa vision se trouble, ses yeux se ferment ; les visages, sur la photo, semblent lui sourire...
Ce texte a été publié dans le numéro 39 des "Chemins de Traverse" (décembre 2011)
mardi 18 janvier 2011
Le gardien des âmes
Le dos courbé
La tête basse
Il voit les âmes
Qui vont nous quitter
Et celles qui sont parties
Sans même le savoir
Celles qui sont perdues
Entre deux mondes
Il ne peut rien faire
Tout est écrit
À peine peut-il
Adoucir quelque peu
Leur souffrance
Il ne sait pas quand
Il voudrait savoir
Si le temps existe
dimanche 16 janvier 2011
jeudi 13 janvier 2011
Ô Belgique chérie
Ô Belgique chérie
Bénie d'entre les Nations
Et Maîtresse de la Paix Universelle
Le temps qui passe fait grandir ta
Gloire, et ta puissance
Irradiera la Terre entière,
Qui célébrera ton Nom.
Union fait force,
Et la bravoure est taciturne.
Chaque âme, nous l'accueillons avec
Honneur et tentons de l'
Élever vers ce monde idéal dont nous
Rêvons tous et dont
Il ne faut plus taire l'existence...
Europe... Un taureau blanc... De grands yeux... C'est MOI !
mardi 11 janvier 2011
"OTAN, suspends tes vols !",
implore le vieux poète afghan
"Des simplets en turban
Ont emmené mon fils aimant
Dans un de leurs camps
En lui récitant
trois versets
du Coran
Pour lui apprendre à combattre
d'autres simplets
blindés de kevlar
Dans nos montagnes qui n'ont plus connu la paix depuis deux cents ans
Et c'est aujourd'hui qu'il va mourir, je le sens..."
"Des simplets en turban
Ont emmené mon fils aimant
Dans un de leurs camps
En lui récitant
trois versets
du Coran
Pour lui apprendre à combattre
d'autres simplets
blindés de kevlar
Dans nos montagnes qui n'ont plus connu la paix depuis deux cents ans
Et c'est aujourd'hui qu'il va mourir, je le sens..."
dimanche 9 janvier 2011
jeudi 6 janvier 2011
INTELLIGENCE
Les hommes intelligents sont souvent les plus aisément manipulables.
C'est sans doute pour cela que l'enseignement a été rendu obligatoire...
mercredi 5 janvier 2011
Human Dream ?
J'y suis monté, au sommet de la plus haute de leurs tours...
Ils ont voulu me louer leur grandeur et leur puissance ;
Je n'y ai vu que leur vanité et leur insignifiance...
Pourquoi cet entêtement à vouloir toucher le ciel, les pieds plongés jusques aux genoux dans un marais de fange et d'argile ?
Des oiseaux de feu, un jour, paraît-il, en ont emporté deux dans un nuage de poussière, et, pour les narguer à nouveau, ils ne pourront qu'être tentés d'en ériger une encore plus haute...
lundi 3 janvier 2011
Le faux sonnet du Diable
Un jour, il est venu chez moi, le Diable aux
Yeux de braise. Il était monté sur trois chevaux
De flammes et de jais. Il m'a donné ces lignes
Que Tartini n'avait pas trouvées assez dignes,
Lui qui ne jurait que par les quelques trop rares
Notes qu'Il lui avait sifflées un soir très tard
À la lueur pâle d'une maigre bougie
Et qui firent de sa vie une gabegie.
Dans les méandres de sa folie, il vendit
Son âme, Giuseppe, comme un simple bandit...
Mais il la racheta au plus noble des prix,
Celui du sacrifice ultime : théorie,
Enseignement, et un peu de menuiserie.
Ainsi s'effaça la vilaine rhapsodie...
dimanche 2 janvier 2011
Kill me if you can
Ils ont tout fait pour se
débarrasser de moi...
Un jour, ils m'ont crucifié, le
lendemain lapidé ou encore jeté dans les flammes d'un brasier...
Ils m'ont percé le cœur d'un pieu
de bois, traqué avec leurs mousquets chargés de balles d'argent aux jours de
lune pleine...
Ils m'ont plongé dans des bains
d'acides, fait boire la ciguë, du cyanure, de l'arsenic, rien n'y fit...
Les plus grands de leurs savants
se sont penchés sur mon cas, ils se sont grattés le cuir chevelu... Un jour, on
leur fit croire que la conscience se logeait dans le cœur, ils me l'ont donc
arraché... Quelques siècles plus tard, on leur fit croire qu'elle se logeait
dans le cerveau... Leurs arrière-arrière-arrière-petits-fils sont donc arrivés
près de moi tout armés qu'ils étaient de leurs longues pinces, et m'ont ôté la
cervelle par les narines...
Ils m'ont tranché les membres,
ils ont repoussé... La tête y est passée aussi ; même résultat...
Bon courage, donc, et tentez
d'être créatifs !
Je ris déjà...
Féminitude
Une femme n'appartiendra jamais à un seul homme.
Voilà sans doute le plus grand enseignement de toutes les légendes, de toutes les religions et mythologies, des cycles arthuriens à la Bible, en passant par les Métamorphoses ovidiennes ou les textes védiques, d'Adam à Héloïse, d'Abélard à Guenièvre, d'Ève à Perceval et... de vous à moi, car chaque vie est bien une légende à elle seule !
Moralité : n'oubliez pas de profiter du bonheur présent ou à venir, le jour où il frappera à votre porte !
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