J'y suis monté, au sommet de la plus haute de leurs tours...
Ils ont voulu me louer leur grandeur et leur puissance ;
Je n'y ai vu que leur vanité et leur insignifiance...
Pourquoi cet entêtement à vouloir toucher le ciel, les pieds plongés jusques aux genoux dans un marais de fange et d'argile ?
Des oiseaux de feu, un jour, paraît-il, en ont emporté deux dans un nuage de poussière, et, pour les narguer à nouveau, ils ne pourront qu'être tentés d'en ériger une encore plus haute...