À Pierre Loti
Désenchantée parmi oh les désenchantées
Je pense à toi Mélek qui dansais au harem
Pour satisfaire non point le Dieu suprême
Mais un banal sultan durant quelques nuitées
J’aurais aimé pouvoir oui te réconforter
Plus que je ne l’ai fait de ta tristesse extrême
Mais que faire face aux siècles et un système
Tellement bien ancré t’aider te supporter
L’on ne peut dire que tu y étais captive
Ou vraiment maltraitée toi belle enfant chétive
Qui ne connaissais du monde que quatre murs
Et qui aurais voulu tant en voir beaucoup plus
Mais tu étais là nue seule et sans nulle armure
Pour te protéger des flammes Ô Angélus