J'aime bien le dernier jour du mois, car je sais que le lendemain, je vais pouvoir tourner la page du calendrier.
mercredi 30 septembre 2015
- Et est-ce qu'on sait faire bouillir de l'eau avec ?
- Euh, non. Pourquoi ?
- Ben, je m'dis que mettre sept cents euros pour un téléphone qui ne sait même pas faire bouillir de l'eau, c'est un peu con, non ?
- Oh, vous savez, nous avons aussi de très jolies bouilloires électriques à cinquante euros, si vous préférez...
- Ah, super ! Mais, dites-moi, on peut se connecter à internet avec ?
(- Grrrrrrrr)
mardi 29 septembre 2015
lundi 28 septembre 2015
dimanche 27 septembre 2015
vendredi 25 septembre 2015
You are me, I'm you
You're a part of me
and that's maybe
why I hate you
Since the dawn of times
we play the game
of the foolish people
People who want
to love, people who want
to have a place
In this strange universe
you are me
and I'm you
Impossible to accept
our condition and
to understand it
Vous avez dit comprendre ?
Pour comprendre le poète, il nous faut remonter jusques au cri primal, non pas de sa propre existence comme le commun des mortels le ferait, mais jusques au cri primal de la déité, ce cri poussé par l'univers lui-même, celui-là qui est inscrit au plus profond de notre cœur et des cieux. Est-ce un cri de bonheur, de joie, d'horreur ? Comment le savoir, à moins de remonter jusques à cet instant où l'être primordial ne fut plus seul, où il découvrit que pour meubler sa solitude il se pouvait créer non pas un monde, mais une multitude infinie de mondes, interagissant les uns avec les autres d'une manière subtile et impénétrable. Mais voilà alors que surgit justement de ces mondes une réminiscence de l'angoisse extrême de la solitude infinie primordiale, et que le processus de création devient mécanique, une porte de sortie loin de la confrontation directe avec son être propre, et que les mondes créés un à un s'effondrent pour laisser ce fameux cri primal surnager sans que l'on puisse même l'entendre, sans que l'on puisse même deviner son existence, tout empêtré que nous sommes alors dans l'infinitude des mondes créés, et comprendre qu'il est la seule vérité accessible qui soit.
Et oui, nous sommes bien seuls. Au commencement, il n'y avait rien. Là-bas, tout était beau, propre et blanc. Puis un jour, surgit de nulle part, un cri. Le cri qui lança le départ de la course de l'illusion absolue. Créations et créatures commencèrent à s'agiter en tous sens, oubliant tout d'elles-mêmes et refusant d'accepter la seule vérité qui soit, à savoir que tout n'est que néant, ou illusion créée pour rendre le néant infini acceptable.
Si les mondes sont sortis du néant, intéressons nous alors au néant au lieu de nous obstiner à vouloir explorer et comprendre les mondes.
Je n'existe pas. Rien n'existe. Et pourtant l'illusion est tenace, et elle seule nous permet d'accepter notre inexistence.
Je suis ivre de néant. Il n'est rien de plus grisant...
Au commencement, Dieu était seul. Il se mit à crier car il prit conscience de sa solitude. Pour surmonter son angoisse, il se mit à créer. Puis il fut soulagé d'avoir créé, et se reposa dans le néant et le silence retrouvés.
L'univers n'a qu'un message à nous transmettre, c'est qu'il n'aspire qu'à retourner au néant, là où tout est beau, propre et blanc.
Comme le saumon qui remonte jusques à son lieu de naissance, comme l'assassin qui toujours revient sur les lieux de son crime
Le néant est la plus profonde des sources d'inspiration.
Aspirer à ce que tout retourne au néant serait donc quelque part la piété absolue, se mettre à la disposition de la volonté divine désireuse de retrouver son état originel...
Aspirer à ce que tout retourne au néant serait donc quelque part la piété absolue, se mettre à la disposition de la volonté divine désireuse de retrouver son état originel...
Tu peux détruire un monde, voire plusieurs, mais comment pourrais-tu détruire le néant ?
The Road
My heart is crying
and I don't know why
Is that 'cause I want
to stay in the deep
space of the universal
mind for ever
or 'cause it's calling me
in an other world
How to know
what's real
and
where's my place
My heart is calling
and I want to know why
I know something
that everybody knows
that everybody hides
in the deep space
of the universal mind
Là-bas
Là-bas, tout est beau, propre et blanc
Là-bas, c'est le silence absolu
Là-bas, c'est mon cœur qui bat
et rien que ça...
De là-bas, on ne revient pas
et malheur à celui
qui y parviendrait
Car il n'aurait plus qu'un seul désir
retourner là-bas,
là où tout est beau, propre et blanc
Bien sûr, on l'en empêcherait
des gens bien intentionnés
qui voudraient le garder ici
Oui, des gens bien intentionnés
qui n'ont pas la moindre idée
de ce que c'est que là-bas
Là où tout est beau, propre et blanc
jeudi 24 septembre 2015
mercredi 23 septembre 2015
mardi 22 septembre 2015
CYBER
Je n'ai presque plus rien d'humain.
Est-ce un mal, est-ce un bien ?
D'humain, je n'ai presque plus rien.
Est-ce un mal, est-ce un bien ?
lundi 21 septembre 2015
dimanche 20 septembre 2015
La dent dure, vous avez dit ?
La crétinisation et l'uniformatisation de l'être humain ont été rendues possibles par l'établissement de programmes scolaires obligatoires débilitants ayant pour seul objectif de faire de lui une machine à consommer, un acteur de sitcoms ou un clown juste capable de nous présenter son petit numéro sur une quelconque scène de cabaret, et ce n'importe où sur cette planète.
Mauvaise foi gouvernementale ?
Les centres fermés ne sont pas des établissements pénitentiaires. Ils permettent simplement à notre administration de déterminer avec un certain degré de précision qui est capable ou non de (sur)vivre selon nos normes sociétales. Si un individu ne satisfait pas à ces exigences, il est donc tout à fait normal qu'il soit (ré)orienté vers un environnement lui convenant mieux, n'est-il pas ?
Le (jeu de) mot (débile) du jour - euthérien
- Sans placenta ? Euh, t'es rien...
- Ne serait-ce pas plutôt l'inverse ?
- T'aurais p't-êt ben raison. Mais de toute façon, on s'en fout, non ?
- Oui, c'est vrai.
Romantisme exacerbé ?
S'il m'est concevable de comprendre que deux personnes du même sexe soit attirées l'une vers l'autre, il me l'est beaucoup moins d'arriver à m'imaginer qu'il puisse y avoir de l'amour entre elles. Cela doit venir du fait que la plupart des gens confondent justement sexe et amour. Ou alors du fait que je me fasse une trop haute idée de ce qu'est l'amour, c'est selon...
vendredi 18 septembre 2015
Tout le monde travaille
Tout le monde travaille. Non pas qu'il soit nécessaire de le faire, mais tout simplement parce que tout le monde a quelque chose à se faire pardonner...
Les pleurnicheurs
Ta vie ne te plaît pas ? Tu n'as pas le droit de te plaindre, car nul ne t'a poussé à suivre les chemins que tu as suivis pour en arriver là.
Terrorisme intellectuel
Les Universités sont le ferment des miasmes qui gangrènent et rendent irrespirable notre société.
La parité, un concept d'une débilité absolue
Lorsqu'un poste doit être attribué, le seul critère qui devrait être pris en compte est la capacité de la personne choisie à remplir les fonctions qui lui seront attribuées. Si, par exemple, sur onze ministres, les onze personnes les plus aptes sont onze femmes, et bien que l'on nomme ces onze femmes au lieu d'aller chercher cinq hommes et un transsexuel totalement incompétents.
jeudi 17 septembre 2015
Chez le pharmacien...
- Un vaccin contre le paludisme ? Je vais voir dans la réserve et je reviens. Non, désolé, tout ce que l'on a reçu aujourd'hui, c'est un vaccin contre la malaria...
lundi 14 septembre 2015
samedi 12 septembre 2015
Dose quotidienne de sadisme
Cela fait bien longtemps que je me demande s'il faut rire ou avoir pitié de ces gens qui ont de beaux diplômes, de belles maisons et de belles voitures, mais qui ne sont pas heureux. On les croise dans toutes les salles de congrès, de conférences ou de cours de la planète; la façade qu'ils se sont construite années après années est presque parfaite, mais ils ne peuvent tromper le regard entraîné de ceux qui comme moi les traquent. Un regard, un rictus, une poignée de main ou une parole insignifiante finissent toujours par les trahir... Car oui, il en faut du courage pour vivre une vraie vie et pour tenter de résister un tant soit peu à la pression sociale au lieu de se résigner comme un poney de foire condamné à tourner dans le même sens jusqu'à ce que mort s'en suive. Parmi tous mes sujets d'observation, il en est un qui est mon préféré. Je ne citerai pas de nom, car cela ne se fait pas, mais à chaque fois que je le croise, sachez que nous jouons tous deux le jeu des hypocrites, oui, ce jeu que vous jouez aussi tous les matins devant votre glace et au bureau ou ailleurs, car n'allez pas penser que je sois bien différent de vous, lui faisant semblant d'être satisfait de sa misérable existence et moi faisant semblant de ne pas savoir sa détresse et trouvant un certain réconfort à l'y laisser, voire à l'y plonger encore plus profondément. Peut-être est-ce cruel ou sadique de ma part de parler et d'agir ainsi, me direz-vous ? Vous aurez sans doute raison, mais c'est comme cela, et vous n'y pouvez rien changer...
Âge, richesse, éducation, orientation sexuelle ou philosophique ?
Il faut se rendre à l'évidence : sept milliards, bientôt dix, de bestioles à deux pattes sur cette planète, c'est trop, beaucoup trop, tout le monde est d'accord. Reste à s'accorder sur les moyens de réduire drastiquement cette masse infâme et grouillante...
Véritable action humanitaire
Mais pourquoi diable toutes les personnes qui ne sont pas satisfaites de leur existence ne se suicident-elles pas au lieu de tenter de pourrir la nôtre ?
vendredi 11 septembre 2015
Indépendance intellectuelle et financière
Faire partie d'un parti ? Non merci ! (À moins qu'il y mette le prix, bien entendi [sic])
jeudi 10 septembre 2015
Du vent dans les cheveux
Si les lapins avaient deux grandes ailes dans le dos à la place de deux grandes oreilles, peut-être les appellerait-on anges.
mardi 8 septembre 2015
Je n'ai absolument aucune ambition littéraire
Si j'écris, c'est d'abord et avant tout pour moi, parce que cela me procure énormément de plaisir. Après, bien sûr, il est toujours agréable de partager ses productions et de les voir éditées et diffusées. Mais loin de moi l'idée de vouloir briller dans des salons ou des cercles, de multiplier les séances de dédicace et de lecture en librairie ou ailleurs, de passer à la télé avec l'unique espoir d'écouler quelques exemplaires de plus en attirant un plus large lectorat avec mon joli minois et mes mots maladroits. Très peu pour moi aussi le léchage de bottes auprès des critiques littéraires trop bien établis, des rédacteurs d'anthologies ou encore des fonctionnaires chargés de répartir les maigres bourses généreusement octroyées par les ministères en charge des affaires culturelles. Courir après les prix et les récompenses ne m'intéresse pas non plus grandement, puisque tout le monde sait qu'ils sont généralement offerts aux amis des amis ou via un lobbying acharné de bien souvent plusieurs années.
lundi 7 septembre 2015
vendredi 4 septembre 2015
jeudi 3 septembre 2015
mercredi 2 septembre 2015
Les gens qui vous disent comment mener votre vie, gérer votre budget ou encore écrire un poème, c'est vraiment exaspérant, vous en conviendrez. Surtout qu'en général il s'agit de personnes qui n'ont rien su faire de leur vie, toujours fauchées et dont les connaissances littéraires se limitent aux textes d'une ou deux anthologies...
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