À Hervé Cristiani
Oui il est libre Max bien loin de ces barreaux
Placés dans la tête des moutons et esclaves
Il voit ce que d’autres ne voient pas Plein de lave
Est son cœur elle se répand comme un chevreau
Batifolant dans les prés auprès d’un taureau
Placide et aimant Il n’est point pris dans l’enclave
Créée par l’argent et la haine qui délavent
Toute la noblesse et ses fertiles terreaux
Dans aucun piège il ne peut tomber car les anges
Tapissent son chemin de leurs plumes étranges
Une statue sourit le voyant se courber
Pour caresser une fleur sans jamais penser
À la cueillir Voyez-vous la lueur flamber
Tout au fond de ses yeux Laissez-vous donc glisser