À Jaume Balagueró
Tapies dans l’ombre et la poussière elles guettent
Leurs proies En leur soufflant quelques vers à l’oreille
Elles les attirent dans leur très froid sommeil
Tout au mieux ou tout au fond de leur cachette
Au fond d’un étang ou de l’océan La fête
Elles promettent mais vite de sang vermeil
Elles se repaissent De fort sombres corneilles
Leur tiennent compagnie ainsi que des chouettes
Qui veut les affronter se doit d’être bien droit
Et aussi pur que l’eau des montagnes L’effroi
Qu’il ressentira dans les premiers instants
Devra rapidement s’effacer et sa ruse
Devra être grande pour vaincre ces titans
Sortis des temps Elles sont divines les Muses