Je me souviens de toi ô toi grande prêtresse
Dont le nom restera secret jusqu’à la fin
Des temps ce moment où se lèvera le fin
Voile qui empêche nos yeux d’avec justesse
Voir le monde Tes longs baisers de diablesse
En charmèrent plus d’un n’en jamais sur leur faim
Laissant Près de Saïs beaucoup de séraphins
Dansent autour de ton frêle corps de déesse
Au détour d’un tarot l’on peut te rencontrer
Également augure à la fois concentré
Et vaporeux Tes mots sont souvent sibyllins
Et à double sens ce qui a pu rendre fou
Ceux qui n’étaient pas prêts Ta longue robe en lin
Sans le moindre pli est étendard et bijou