Retiens tes larmes ô très grande Séphora
Il est parti au loin celui que tu aimais
Tant sans que tu saches où et pourquoi Jamais
Tu ne le reverras la force de ses bras
Ne te contiendra plus quand le soir scélérat
S’abattra sur toi et tes troupeaux au sommet
D’une colline sans végétation Mais
Un jour un léger vent sec et froid t’apprendra
Qu’il est maintenant temps de rejoindre l’époux
De sang qui fut le tien et de sur les genoux
Faire la paix avec l’Éternel notre Dieu
Lui qui imposa à ton fils une souffrance
Dont tu ne voyais que la rude incohérence
Et d’enfin louer le grand miséricordieux