À Indila
Nous avons arpenté tous les rues de Paris
Dans le désespoir le plus grand et plus profond
C’est dans cette errance où notre âme se morfond
Qu’éclosent nos mots Fais donc le paro pari
De les laisser danser au fond de ton esprit
Et sur les pages d’un carnet sur le plafond
De ton appartement Froisse-les en chiffons
Transforme-les jette au feu ce que tu écris
Leurs cendres deviendront un terreau très fertile
C’est ainsi que naissent les œuvres fort subtiles
Aucun attachement n’est permis pour celui
Qui veut atteindre le royaume des dieux
Là où la souffrance n’existe plus À lui
Seul revient le droit de ne pas devenir vieux