Alors que tu cherches à vivre fort longtemps
Ils rêvent de pouvoir mourir tout simplement
Comme la rosée du matin se pose sur
L’herbe fraîche et la nuit sur les cités obscures
Leur vie interminable est un supplice pur
Sachant qu’ils vont perdre leurs amours du futur
Et tous les gens peuplant leur quotidien présent
Ils ont connu tous les plaisirs amusements
Qui aujourd’hui les font dégobiller d’ennui
Se trancher les veines n’a aucun effet ni
Boire la ciguë ou la décapitation
Leur monde est si vide que leur face livide
Fait très peur aux enfants finale répulsion
Pour des êtres dont le cœur fut un jour avide