Il se raconte qu’il vivait dans une grotte
Qu’il n’en sortait que pour puiser de la douce eau
Et des baies sauvages cueillir que ses yeux beaux
Il usait à force de compulser des notes
Au fond de grimoires sentant la bergamote
Et poussiéreux aussi rares qu’un lionceau
Sur la banquise écrits sur de la vieille peau
D’agneau en des langues que les grands polyglottes
Ignorent pleinement le tout à la lueur
De la flamme d’une bougie Quelle splendeur
Que d’ainsi l’observer et de s’imaginer
La hauteur des idées traversant son esprit
Des conceptions qui n’ont strictement aucun prix
Voilà pourquoi il se doit d’être couronné