Le rôle d'un écrivain est d'écrire, et uniquement de cela.
Ce n'est pas à lui d'aller faire le guignol dans des librairies, des foires ou sur des plateaux de télévision pour augmenter ses ventes de quelques pourcents. Nous parlons ici bien sûr des écrivains au sens noble du terme, une notion qui semble malheureusement se perdre depuis que cette activité s'est fortement industrialisée et que le livre est devenu un objet commercial parmi d'autres, c'est-à-dire plus ou moins à partir de la seconde moitié du XIXe siècle.
L'écrivain au sens noble du terme, une nouvelle fois, se suffit à lui-même, et n'a besoin de rien ni de personne qui vienne troubler son expression et sa créativité, et n'accorde aucune importance au fait que ses livres se vendent ou non, puisque là n'est pas son objectif et encore moins sa mission.