Le grand masturbateur, Salvador Dalí, 1929 |
Derrière mon écran et toute la journée
Je mate les filles qui veulent bien leurs charmes
Je mate les filles qui veulent bien leurs charmes
Dévoiler voyant leurs corps j'écrase une larme
Songeant à celle qui à moi s'était donnée
Avec tant de ferveur et que j'ai rejetée
Pour lui préférer ces nymphettes dont les armes
Sont la plupart du temps factices leur vacarme
Sardanapalesque est autant qu'une dyspnée
Sifflante dérangeant mais j'aime à les entendre
Et serais prêt à mon âme très chère vendre
Pour pouvoir ne fût-ce qu'un instant les serrer
Tout contre moi je suis perdu dans les méandres
De la perversion et mon amour n'est que cendres
Et pulvérulence sur ce chemin soufré