jeudi 5 décembre 2013

Sonnet à William

 
Ô William si pour toi la vie est un enfer
Fracas étourdissant ne signifiant rien
C'est là le destin de l'ensemble des humains
Que de ne pouvoir se libérer de leurs fers
 
Tu le sais pourtant très bien mais comment défaire
Ce que le fatum a tissé au clair matin
De notre naissance et incrusté en nos mains
Nul ne le peut et il faut accepter l'amère
 
Fatalité que les Parques nous ont tressée
Nous ne pouvons comme toi que nous résigner
Au sort du long fil d'or qui nous maintient vivants
 
Comme des acteurs nous n'avons droit de changer
Le moindre mot ou geste et devons respecter
Scrupuleusement le scénario du vent
 

Nombre total de pages vues