Qui mord dîne !

I'm still crying

À Maria Caunus

Petite âme errante

cela fait des années

maintenant que

je te croise

dans les rues

du quartier

Je sais tes souffrances

et ton talent

je vois en ton regard

ce que bien peu

sont capables

de voir

Ces quelques mots

sans doute que tu

ne les liras jamais

mais je t'envoie

tout mon soutien

et mon respect

Disneyland

C'est du vécu, promis...

- Qui a peint le plafond de la chapelle Sixtine ?

- Ben, Mickey, Mickey l'Ange !

- Pourrais-tu me citer le nom des 3 pyramides de Gizeh ?

- Ouais, facile, il y celle de Khéops, celle de Khéphren et celle de Mickey Mouse.

You're welcome, have fun on this earth !

De la non-violence

Le non-violent est sans nul doute le plus grand des dangers pour le futur de notre humanité.

En effet, alors qu'il suffit d'un bon coup de poing sur la table pour écraser un misérable cafard, le non-violent se perd en négociations, compromis diplomatiques, ou autres joyeusetés, pendant que, de son côté, l’infamie pullule, croisse et se multiplie.

Arbeit Macht Frei

Un stage de méditation n'est pas l'équivalent d'un camp de concentration.

(Note destinée à certains traducteurs qui se reconnaîtront...)

Il est des matins où l'on se réveille en se disant que l'on a vraiment trop bu la veille.

Seuls les plus honnêtes d'entre nous se diront qu'ils avaient même oublié que l'on pouvait trop boire...

Vivrions-nous dans le meilleur des mondes possibles ?

Sans doute, malheureusement...

Comme le disait je ne sais plus trop qui, on a besoin du peuple pour faire une révolution. Une fois celle-ci accomplie, il faut le remettre à sa place.

Jusques à la prochaine ?

De la démocratie (Vote for Me !)

Donner le pouvoir au peuple fut la pire des erreurs commise au cours de l'histoire de notre civilisation, dont nous payons encore le prix aujourd'hui.

En effet, le peuple est une entité, par nature, stupide et ignorante. Il a besoin d'être guidé, c'est pour cette raison que les rares noms que l'histoire politique retient sont ceux des grands dictateurs (revoyez au passage l'étymologie de ce mot), c'est-à-dire ceux qui ont su manipuler à leur meilleur avantage cette masse infâme, grouillante et répugnante, et pas ceux des petits êtres sans aucun intérêt qu'il se choisit comme représentants, dont le seul mérite, accordons-le leur tout de même, est de paraître sympathiques à la télévision.

Forget Me
and I will
Forgive You

INTO MY WORDS

Les mots

des poètes

sont chantés

Par les

mortels

qui dansent

Au son

des fifres

et des

Flûtes

sans en

connaître

Le sens

véritable

ils sont

Aveuglés

par les

flammes

D'un feu

inextinguible

qui les

Pousse

à aimer

et à procréer

Sans savoir

qu'ils ne

sont en fait

Que les

créatures

de dieux

Qui ne les

ont créées

que pour

Les distraire

de leur

ÉTERNITÉ

À toi, lecteur, qui te perds en mes vers

Toi qui lis ces pages
sache qu'elles
ne te

Sont pas destinées
il ne sagit
ici

Que d'un aide
mémoire
pour

Une forme
supérieure
de

Conscience
si tu passes
ta vie

À les analyser
sache
que

Tu perds
ton
temps

Laisse-toi
bercer
par

Ces mots
qu'Eurydice
et

Orphée te
chantent
mais

Ne tente
pas
d'en percer

Le mystère
sous
peine

Sous peine
oui
mais

Sous peine
de
quoi ?

Welcome Into the Night of Poetry

Des mots sortiront

de

ta bouche

Tu ne pourras

les

contrôler

Ils deviendront

ton

Paradis et ton Enfer

Tu te croiras un jour

guéri

hélas pour toi

Non ! Tu te croiras

un

dieu

Hélas pour toi

Non !

Juste un poète

un instrument

une voix

Un messager

tout

au plus
 

Le plus grand poète de tous les temps

Le plus grand poète de tous les temps ?

Entre Orphée et Apollon

il me faut choisir

Mais le dois-je vraiment

dussé-je m'attirer

les foudres

De l'un

ou

de l'autre ?

MUSE

En fin de compte
Je n'ai ni besoin
d'une sœur
ni d'une amie
ou d'une amante
mais bien d'une muse

Les poètes sont comme

les flammes que fait

danser le vent

Insaisissables

Incompréhensibles

Imprévisibles

Car ils sont bien

la voix des dieux

et ce à leur insu

Ils voudraient se taire

se fondre dans la

multitude

Mais ils ne le peuvent

Oui les poètes sont bien

Comme les flammes

Que fait danser

le

vent

Dans les brumes de l'alcool

Je n'ai pas besoin d'une amante

Je n'ai pas besoin d'une amie

J'ai besoin d'une sœur

Avant minuit

il faut que je

t'écrive ces

quelques mots

Quand plus rien n'a de sens

laisse-toi

donc envahir

par l'empire

de tes sens

Je t'aime !

Tu es mon idéal

Un rêve que j'ai

Perdu

Il y a 

Si longtemps

Dans le brouillard

Dans un poème, les dix ou quinze premiers mots viennent de l'Ange.

Le reste n'est que composition...

LIFE NEVER ENDS, WORLD NEVER SLEEPS

Tu veux que ça s'arrête ?
Tu n'as malheureusement
Pas le choix
Quoi que tu fasses
Tu vivras !

LE SCRIBE

J'ai vu le scribe sur les berges du Nil qui

Me souriait quel jour étions-nous et en quelle

Année en quel siècle ? Oh tenez-le vous pour dit

Je me trouvais bien en un autre temporel

Espace il me montra ses signes et je les

Compris ses yeux de cristal avaient charmé

Mon âme et je ne pris pas peur quand défilèrent

Devant moi les noms et les visages de tous

Les démons et de tous les dieux qui peuplèrent

Cette Terre mais il n'en manquait qu'un le mien

Ce sont les cris de mon guide qui de ce fou

Voyage sortirent mon esprit un chien

Sur la route après un chétif âne aboyait

C'est donc ainsi que mon nom m'a été ôté

L'IMPOSTEUR

          Cher Monsieur le Grand Reporter,

      C'est avec le plus grand des plaisirs que j'ai appris, comme de nombreux Français, que l'on vous avait décerné le Prix Pulitzer.

       Cela fait maintenant plusieurs années que je lis vos articles, que s'arrachent les plus grands quotidiens et magazines de la planète, sans pour autant être capable de mettre un visage sur votre nom. Vos aventures ont fait trembler d'émotion tous vos lecteurs depuis tant d'années, mais ce n'est qu'il y a trois mois que je vous ai reconnu lorsque l'on a montré votre photo au journal télévisé pour saluer votre distinction.

       Cela fait en effet plus de trente ans que je vous croise régulièrement dans notre quartier. Figurez-vous que, par le plus grand des hasards, j'habite l'immeuble qui se trouve juste en face du vôtre, et je crois que vous commencez à comprendre où je veux en venir.

        Comment pouvez-vous expliquer qu'une personne censée passer plus de neuf mois sur douze à l'étranger se promène dans son appartement du septième arrondissement quasiment tous les soirs ? Bref, comme il semble que je sois la seule personne au courant de cette imposture (s'il y en avait d'autres, elles se seraient sans nul doute manifestées à vos confrères), je pense que nous pourrions facilement trouver un arrangement assez honnête. Que diriez-vous de m'adresser par retour du courrier un chèque équivalent à la moitié de votre prix ?

                                                                                     Au plaisir de vous lire,

                                                                                     Votre voisin attentionné

*

*   *

         Cher Monsieur le Maître Chanteur,

       C'est avec le plus grand des plaisirs que j'accuse bonne réception de votre courrier.

       Permettez-moi tout d'abord de vous féliciter : vous êtes la seule personne à m'avoir reconnu, les gens se regardant si peu, préférant la compagnie de leur petit écran. Vous êtes aussi le seul, aussi incroyable soit-il, à avoir découvert mon petit secret : je dois bien avouer que je n'ai jamais mis les pieds plus loin que Menton, et que tous mes articles ont été sous-traités à des journalistes coréens ou vietnamiens.

       Vous serez peut-être surpris de voir que le chèque que j'ai libellé à votre nom soit non pas de la moitié mais de l'intégralité du Prix Pulitzer.

       Figurez-vous que je reste avant tout un journaliste de formation et un amateur de photographies d'art, et que, par le plus grand des hasards, cela fait aussi plusieurs années que je vous observe à votre insu. Personnellement, votre attirance pour les jeunes garçons, âgés entre huit et douze ans pour la plupart, ne me dérange que moralement, mais vous comprendrez aisément que la justice de notre pays ne vous ferait pas de cadeaux si ces clichés devaient lui parvenir...

         Je vous propose donc que vous me renvoyiez par retour du courrier le chèque que je vous ai adressé sans l'endosser, et que nous reprenions chacun nos petites activités en toute tranquillité.

                                                                                     Bien à vous,

                                                                                     Votre voisin dévoué



Publié dans le numéro 31 de "La Bafouille incontinente" (octobre 2013)

Faites donc taire ce cœur

qui ne veut cesser de battre !

Dans le château immense de la solitude, seuls les écrivains et les anges dansent...

Qui veut écrire de la poésie devra apprendre la souffrance et l'injustice.

La volonté divine se cache en chacun de nos actes et de nos gestes, aussi anodins soient-ils.

Tout le monde est capable d'écrire de la poésie.

Bien peu, par contre, sont capables d'en écrire de la bonne...

La contrainte est le plus puissant terreau de l'inspiration et de la créativité.

Les mots des poètes sont comme les perles que l'on jette aux pourceaux.

LES PORTES

Les portes personne ne sait si Dieu les a

Créées pour qu'elles soient fermées ouvertes

Entrebâillées leurs gonds tournent en grinçant

Ou dans le plus grand des silences sans que nul

N'ait soupçon de ce qui derrière l'attend

Tout comme ne savait pas le guerrier Saül

Ce qui l'attendait sur la route de Damas

Il va de même pour notre mémoire certes

Certains souvenirs sont flous d'autres plus présents

On se demande qui de Faust ou de Satan

Les fait claquer à moins que ce ne soit le vent

Qui seul en s'engouffrant dans les couloirs du temps

Les fasse résonner ou tristes ou riants

Les portes ne sont que des gardiennes d'instants

Anastasia

A nastasia from Latvia

N aked over the Nile's banks

A sleep for centuries

S eemed her body she

T ook all of my hope for

A second or maybe more

S he gave me her soul

I n a voluptuous kiss

A nd it was wonderful

 

LES VIEUX

Je ne comprends pas très bien la politique de notre société vis-à-vis de ses vieux. Celle-ci est en effet pour le moins ambivalente : dans les maisons de repos, on les laisse mourir à petit feu parce que plus ils restent plus longtemps ils paient, tandis que dans les hôpitaux on les achève parce qu'il faut rentabiliser au maximum les lits...

TON ANGE

Je suis ton ange je te regarde au travers

De tes yeux et de tes actes au-dessus de

Ton épaule que ce soit la gauche ou la droite

Je notifie tout rien ne peut m'échapper

Je m'exprime non pas en prose mais en vers

C'est moi qui appose mon sceau avant le rude

Passage devant le grand juge Ton front moite

Ne peut que te trahir avant que d'être happé

Par le grand tunnel de l'éternité ou du

Néant Que ton ventre ait été maigre ou dodu

Que remplies ou bien vides aient été tes

Poches c'est moi et moi seul qui ferai que tu

Tombes d'un côté ou de l'autre Oui-da tu

Peux gémir mais partout avec toi m'emportais

Tu veux écrire ? Commence d'abord par lire, tout en n'oubliant pas de vivre...

LA MORT

La mort est un rideau noir qui tombe sur nos

Yeux paraît-il Croire que tout s'arrête quel

Drame Je me refuse à penser comme ça

Dussé-je m'attirer les foudres des dieux

Les moqueries et rires de tous les gueux

Qui peuplent la terre bénie et éternelle

Qui accueillit en son sein nombre de héros

Parmi les plus grands Ô infâme cancrelat

Qui t'imagine qu'elle est plate ou bien ronde

Simplement parce que des gens t'ont martelé

Ainsi l'esprit sans voir un peu plus loin que l'onde

De ton miroir ou des murs et des barbelés

Je t'intime donc dès à présent de changer

Ta façon de songer et freiner ta faconde

La leçon de piano

Allez baby, comme Bach !

IMMORTEL

Un homme qui aurait conscience de son immortalité ou qui aurait simplement le sentiment d'être immortel deviendrait plus puissant que tous les dieux réunis.

Les sportifs sont tous dopés ?

Mais on s'en fout !

Nous, tout ce que l'on veut

c'est voir du spectacle

à la télé !

Par nos actes, nos pensées, et même par le moindre battement de nos cils, nous changeons le monde.

AUTISME ?

L'écrivain crée par ses mots un monde qui lui est propre, un univers particulier dans lequel il est le maître absolu.

Au départ d'une page blanche, tout lui est en effet permis...

Avoir aimé, ne fut-ce qu'une fois, c'est avoir la certitude de ne plus jamais être seul.

HABEMUS POPOMME !

La nouvelle Popomme, photographiée juste après son élection et juste avant sa dégustation...

Je connais le pouvoir des mots,

alors, qui que tu sois,

ne me tente pas !

SCIENCE

Toute théorie, quelle qu'elle soit, peut être prouvée par des chiffres, des graphiques, et des faits tangibles.

LE TERRORISTE

André est un terroriste. Si, si, c'est vrai, ne riez pas ! Bon, il a l'air un peu simplet quand on le voit comme ça, mais il a pourtant un doigt et même une main dans la plupart des attentats perpétrés dans le monde, d’Irak en Syrie, de France aux USA. Enfin, du moins, c'est ce qu'il pense, entendons-nous bien. Sa plus grande force ? La psychologie ! Il arrive ainsi à manipuler de nombreuses personnes pour les inciter à prendre part à sa guerre sainte.

Ah, il faut le voir, tous les matins, se lever à cinq heures pour être le premier à acheter son petit journal, pour voir ce que l'opinion publique pense de ses faits d'armes. Comme il est fier lorsque l'on lui consacre une page ou plus !

Après avoir lu son petit journal, André prend son petit-déjeuner. Au menu : trois grenades et deux pistolets. La matinée se passe, et, vers midi, il va chercher une mitraillette à la friterie du coin. Et le soir ? Et bien le soir, il ne mange pas, parce que, vous savez, une mitraillette, c'est lourd !

C'est donc le sourire aux lèvres qu'il s'endort, rêvant à ses exploits futurs...

CHRISTELLE

C éleste amie j'ai

H ésité avant que de t'aborder

R eine d'un soir ou peut-être plus

I l faut avouer que tout

S 'est finalement bien passé

T u souriais au bar accoudée

E t tu étais fière de

L 'intérêt que je te portais

L e cœur palpitant

E t l'esprit empli de joie

 

Il est des écrivains et des éditeurs qui semblent avoir beaucoup de mal à comprendre qu'un livre n'est pas un objet commercial.

***

Je propose que d'ici quelques années il soit absolument interdit qu'un livre soit publié en faisant quelconque mention du nom de la personne l'ayant écrit ou de la société l'ayant publié.

***

Écrire est une activité noble et désintéressée.

AFRIQUE

A u cœur d'un continent sauvage
F aune et flore s'épanouissent
R egarde-moi droit dans les yeux
I l ne faudrait plus avoir peur
Q ue je grandisse Européen
U ne terre si riche et belle
E xige toute ton estime
 

Misogyne ?

Un jour

Dieu

créa

la femme

et s'en

repentit

La preuve ?

Il n'en

créa

pas

pour

lui !
 

Le Prince de Norvège et le Bougnoul de Liège

Un jour, un type complètement cinglé sorti de nulle part a posé des bombes et flingué des gosses sans défense sur une île.

Rien de bien glorieux, donc, et rien qui vaille la peine d'être relaté, si ce n'est le fait qu'en agissant ainsi il était persuadé d'être un véritable Templier en croisade, ce qui, par contre, est assez noble en soi, vous en conviendrez.

Un autre jour, un autre type, tout aussi cinglé, et lui aussi sorti de nulle part, a balancé des grenades et tiré au fusil d'assaut sur des couillons qui attendaient le bus, tout simplement parce qu'il ne voulait pas recommencer à être obligé de faire la pute en tôle.

Bref, une nouvelle fois, rien de bien glorieux, et qui ne vaille la peine d'être raconté, si ce n'est le fait qu'il était l'archétype de ce que voulait justement combattre le premier type susmentionné, à savoir un sous-produit d'une politique d'immigration désastreuse et totalement irréfléchie, complètement désintégré et un peu trop envahissant.