mercredi 1 octobre 2025

HIPPOMÈNE ET ATALANTE


Ah Atalante je revois tes dignes courses
Dans la verte forêt de la belle Arcadie
Tu ne succombas qu’à la vile perfidie
Du rusé Hippomène Élevée par une ourse

Tes mollets étaient si puissants que tes ressources
Physiques mentales laissaient l’âme étourdie
Votre hymen cependant finit en tragédie
Transformés en lions tout auprès d’une source

Condamnés à tirer un vénérable char
Ainsi finissent les plus affreux pleurnichards
Refusant d’honorer les bienfaits des déesses

Trois pommes d’or semées sur une longue sente
Suffisent parfois à donner la hardiesse
Pouvant manquer à tout qui aime une innocente

PRISCA ET AQUILAS


Souviens-toi de Prisca et du doux Aquilas
Sois comme eux si tu le peux que ton dévouement
Soit inébranlable face à tous les tourments
Que le destin mettra sur ton chemin hélas

De leur exil loin de Rome et sa populace
À Corinthe Éphèse leur très bel enjouement
Ne s’est point tari et Paul a résolument
Chanté leur bonté et leur courage de classe

Ces compagnons d’œuvre ont bien épaulé l’apôtre
Lui fournissant du bon pain de petit épeautre
Et un lit douillet quand il était de passage

Oui souviens-toi de ces deux êtres merveilleux
Qui offraient leur savoir gratuitement ô sages
Sans jamais devenir tristes ou orgueilleux

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