samedi 25 octobre 2025

BEAT GENERATION


Oh entends-tu ce cœur battant dans ta poitrine
Ce cœur qui brûle et qui brûle depuis toujours
Préférant la nuit et ses ombres que le jour
Épuisé fatigué par toutes les doctrines

L’entends-tu celui qui t’appelle et tambourine
À chaque seconde du terrestre séjour
Liberté liberté tu es comme un ajour
Creusé dans le dôme de ce qui nous chagrine

Peut-être y a-t-il un autre monde oui un monde
Caché au plus profond de soi loin de l’immonde
Hypocrisie loin de l’affreuse cruauté

Écoute écoute écoute écoute écoute écoute
Tous les secrets sont là en toi sans primauté
Tout ce que connaître tu dois est sur ta route

jeudi 23 octobre 2025

QUI A TOUCHÉ MES VÊTEMENTS


Mais qui donc a touché oh mes purs vêtements
Avec tant de foi pour guérir sa maladie
Va désormais en paix chante mes mélodies
Et rends grand témoignage avec enchantement

Oui sœur évite pour toujours l’envoûtement
Du démon qui était en ton corps perfidie
Te laissant du matin au soir tout étourdie
Faisant couler ton sang sans arrêt vertement

Que tous puissent voir la puissance du Seigneur
À travers toi femme pour qui les rimailleurs
Ont bien peu de valeur face à la vraie parole

La parole qui sourd du fond de notre cœur
Quand nous le suivons quand nous ne jouons de rôle
Lui seul est saint Lui seul est l’éternel vainqueur

samedi 18 octobre 2025

LES TEMPLIERS


Les fidèles gardiens des purs lieux sanctifiés
Dorment-ils encore de nos jours quelque part
Tout au fond d’une crypte entourée de remparts
Ont-ils un empire mystérieux édifié

Nul ne saura jamais non mais l’on peut se fier
À leur protection de tout temps en marchant par
Les chemins dévoilés par le Seigneur épars
Dans notre monde et bien d’autres Sois fortifié

Oh oui sois fortifié par cette connaissance
Quand tu te sens seul quand se fait sentir l’absence
Quand l’ombre tentatrice est lancée dans tes pas

Ne tremble nullement les Templiers sont anges
À la forme humaine sortis non de la fange
Mais de l’eau sacrée et limpide aux doux appas

RAHAB


C’est un écarlate cordon à ta fenêtre
Qui te sauva la vie quand tomba Jéricho
Après les trompettes et leur puissant écho
Car ton mérite il faut purement reconnaître

Certains auraient voulu ne jamais te voir naître
Aubergiste ou simple putain oh quiproquo
Éternel sans toi et ton silencieux écot
Canaan n’aurait pu recouvrer son bien-être

Oui les deux espions que tu cachas sous le lin
Remplirent leur mission le sourire opalin
Accomplissant de Dieu la franche volonté

Tous parlent de ta foi de ta grande beauté
Et de ton courage le tout étant gravé
Dans le Livre Ton sang est pour toujours lavé

LA FALAISE DE NAZARETH


Les Juifs ont voulu le jeter de la falaise
Le Sauveur du monde lui qui avait prêché
Pour la première fois Ah mais quel grand péché
C’est comme cracher sur celui qui fit la glaise

Jésus put toutefois oh filer à l’anglaise
Passant au milieu d’eux sans point être touché
Son destin n’étant pas de finir embroché
Ou lapidé mais bien crucifié n’en déplaise

À la foule en furie rejetant prophéties
Et divins écrits se perdant en arguties
Plutôt que d’écouter la tendre voix du cœur

L’on se souvient de toi aujourd’hui Nazareth
Pour ces événements mais n’en gardons rancœur
Car c’était bien là oui la volonté secrète

jeudi 16 octobre 2025

LES RUINES


Quelques vieilles pierres du lierre un peu de ronces
Qui imaginerait la civilisation
Florissante perdue dans la végétation
La civilisation des questions sans réponse

Pourquoi telle hauteur pourquoi un tel quinconce
Quelle était donc la vie de la population
Quelle fut la cause de sa dévastation
Tout fut-il détruit sans aucun coup de semonce

Oh que j’aime à errer dans les antiques ruines
Que ce soit sous un chaud soleil ou dans la bruine
Je peux imaginer alors ce que je veux

Voir surgir de puissants et nobles chevaliers
Des dieux zoomorphes des filles aux cheveux
Dorés ou encore des spectres familiers

BETHSABÉE ET DAVID


Femme dont la beauté était oh légendaire
Bethsabée charma le fier serviteur David
Lui qui était prêt à tout pour combler le vide
Grandissant dans son cœur celui de l’adultère

Le rongeant tel un ver dans la pomme de terre
Comme son visage se fit pâle livide
Quand elle sut que le roi d’elle était avide
Après l’avoir vue se baigner en solitaire

Pensant à ce qu’Urie ferait en l’apprenant
Le chantre d’Israël tua son lieutenant
Indirectement en l’envoyant au combat

Ce qui provoqua les reproches de Nathan
La malédiction de sa lignée ici-bas
Masquant sa gloire dans le royaume éclatant

JAÏRUS


C’est pour ta fille pour guérir sa maladie
Que tu fis appel au très grand Seigneur Jésus
Malgré les restrictions des esprits décousus
Tout emplis de mépris d’ignoble perfidie

Tu savais que lui seul au sein de l’étourdie
Cohue réussirait et c’est donc de visu
Que tu assistas au miracle inattendu
Après l’espoir perdu par tous oh tragédie

C’est ta foi ta confiance aveugle qui sauva
Cette enfant de douze ans du mortel canevas
Lui étant réservé oui avec certitude

Car tu n’as point douté quand on t’a annoncé
Qu’elle était trépassée quelle vicissitude
Alors qu’elle dormait d’un sommeil prononcé

mardi 14 octobre 2025

LE SOMMEIL DE PIERRE


Ah quel profond sommeil enveloppait l’apôtre
Au fond de sa prison Oh quand l’ange apparut
Il crut en un rêve pour le moins incongru
Libéré des chaînes il pensa être un autre

En frôlant ses seize geôliers La paix se vautre
En de nombreux recoins insoupçonnés ventrus
Ou maigrelets Pierre ses petits yeux ne crut
Quand il fut dans la rue Ce pur chemin est nôtre

Désormais je serai toujours à tes côtés
La foi de tes frères t’as sauvé piloté
Hors de ta cellule Tu as obvié au pire

Hérode voulant ta peau celle des chrétiens
Des premiers jours Oui il soupire oui il conspire
Mais le monde est à toi vraiment il t’appartient

LA MORT DE CHARLES LE TÉMÉRAIRE


Le corps du Téméraire a été retrouvé
À moitié dévoré au cœur d’un marécage
Juste récompense pour ses nombreux saccages
Diront ses détracteurs ceux qu’il a réprouvés

Son épée brisée à ses côtés c’est prouvé
L’identifia lui qui en mit plus d’un en cage
Mais était-ce une mise en scène ou un trucage
Peu importe tout fut acté et approuvé

Oh qui donc porta le coup fatal Un soldat
Anonyme ou bien le destin traître Judas
Personne ne saura la pure vérité

L’on peut tout posséder oui c’est comme un ver nu
Que l’on quitte ce monde et la célébrité
Pour retourner ah là d’où nous sommes venus

mardi 7 octobre 2025

AU PIED DU VÉSUVE


La vie était tranquille au pied de ce Vésuve
Oh que tout le monde présumait endormi
L’on s’animait matin soir comme des fourmis
Sans penser à ce frère imposant à ses cuves

De lave bouillonnante à ses mortels effluves
Un jour sa colère et son courroux ennemi
Ses luisants muscles par les siècles affermis
Se déchaînèrent en une infernale étuve

Un nuage cendré oui a tout recouvert
En quelques minutes éclipsant l’univers
Emportant les âmes de ces nombreux insectes

Si l’on se rappelle d’elles c’est un miracle
Amphigourique pour notre faible intellect
Un mystère digne des plus puissants oracles

lundi 6 octobre 2025

TITUS


Tu as refusé la reine de Palestine
Seul véritable amour de ta courte existence
De ton bref règne pour la charge palatine
Devenant esclave d’étranges circonstances

Durant ces deux ans tu évitas la potence
Oui à ceux méritant cent fois cette sentence
Une éruption de feu empreignit les rétines
Fort signe du destin abaissant ses courtines

Nombre d’épidémies ont frappé ton empire
Tu as dû te sentir mordu par un vampire
Abandonné des dieux ayant rasé le Temple

Alors que tu ne le voulais oh point vraiment
Le Sénat t’honora t’érigea en exemple
Te déifia même Mais quel doux agrément

jeudi 2 octobre 2025

DUST IN THE WIND


À Kansas

Tout ce que nous sommes c’est un peu de poussière
Ballottée par le vent voilà la vérité
La seule méritant oh la postérité
Loin de l’agitation ah pour le moins grossière

De la multitude curieuse et carnassière
Poursuivant les spectres de son obscurité
Ne la jugeons pourtant avec sévérité
Car aucun de nous n’est d’origine princière

Et oui aucun de nous ne le sera jamais
Car c’est illusion que de se croire au sommet
D’une bien quelconque pyramide sociale

Devenons et le vent et la terre et le ciel
Peut-être saurons-nous ainsi l’originale
Volonté de ce Dieu qui est notre essentiel

mercredi 1 octobre 2025

IMPRESSIONS ET PAYSAGES


À Federico García Lorca

Je regarde par là au loin par la fenêtre
De ce train qui m’emmène au cœur de cette Espagne
Que j’adore celle de ces vastes campagnes
Des hautes montagnes qui ont forgé mon être

Oh le soleil dardant ses rayons je vois naître
Ce sol qui m’est si cher c’est comme une compagne
Se réveillant à mes côtés qui accompagne
Oui chacun de mes pas sous l’ombrage d’un hêtre

À chaque battement de ses cils je sens poindre
Son si doux visage que je voudrais tant oindre
D’huile parfumée et sacrée sans point attendre

L’heure des prières saintes et vespérales
Ce moment où s’éteint tout ce qu’on peut entendre
Je rêve alors de ce qui est bien immoral

HIPPOMÈNE ET ATALANTE


Ah Atalante je revois tes dignes courses
Dans la verte forêt de la belle Arcadie
Tu ne succombas qu’à la vile perfidie
Du rusé Hippomène Élevée par une ourse

Tes mollets étaient si puissants que tes ressources
Physiques mentales laissaient l’âme étourdie
Votre hymen cependant finit en tragédie
Transformés en lions tout auprès d’une source

Condamnés à tirer un vénérable char
Ainsi finissent les plus affreux pleurnichards
Refusant d’honorer les bienfaits des déesses

Trois pommes d’or semées sur une longue sente
Suffisent parfois à donner la hardiesse
Pouvant manquer à tout qui aime une innocente

PRISCA ET AQUILAS


Souviens-toi de Prisca et du doux Aquilas
Sois comme eux si tu le peux que ton dévouement
Soit inébranlable face à tous les tourments
Que le destin mettra sur ton chemin hélas

De leur exil loin de Rome et sa populace
À Corinthe Éphèse leur très bel enjouement
Ne s’est point tari et Paul a résolument
Chanté leur bonté et leur courage de classe

Ces compagnons d’œuvre ont bien épaulé l’apôtre
Lui fournissant du bon pain de petit épeautre
Et un lit douillet quand il était de passage

Oui souviens-toi de ces deux êtres merveilleux
Qui offraient leur savoir gratuitement ô sages
Sans jamais devenir tristes ou orgueilleux

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