À Jane Campion et Thomas Hood
Regarde l’océan le silence immobile
Des vagues perdues au loin vers cet horizon
Qui fut le tien avant point exempt de poison
Ce silence digne des mots d’une sibylle
Sur la plage un piano marque un indélébile
Univers composé des sons au diapason
De notre être intérieur siège de la raison
De cette petite voix qui en nous jubile
Regarde ma tombe et la croix qui la surmonte
Écoute donc mon chant l’histoire qu’il nous conte
Dans un profond mutisme Oh oui écoute donc
Ce que la nature veut absolument dire
Au fond de la forêt d’une conque quelconque
Là où il fait chaud ou froid sans jamais maudire