Au loin j’entends sourdre un étrange épithalame
L’on y chante Aphrodite et son nouvel amant
Au visage doux au fougueux tempérament
Je tente vaille que vaille de mon calame
Me saisir mais déjà les vents se sont faits lames
Coupant net chaque son mélodieux filament
Me rapprochant des dieux Oui dans mon testament
Je voudrais leur offrir l’ensemble de mes flammes
Depuis ce jour j’erre comme un fou sans raison
À la recherche de ce qui en pâmoison
Me fit tomber de cet air si pur cristallin
Dont je sais que jamais je ne retrouverai
La fréquence et encor moins les pas alcalins
Dictant sa cadence J’en suis presque écœuré