À Hans Christian Andersen, Michael Powell et Emeric Pressburger
Ô toi qui veux danser n’oublie pas les chaussons
Créés par le Diable pour les enfants gâtés
N’ayant qu’une obsession Ils sont vite appâtés
Et n’ont pas le moindre ou le plus petit soupçon
D’être tombés dans un piège Ces polissons
S’amuseront durant longtemps tels des bâtés
Ânes Mais surprise point de répit ouaté
Après les efforts et les sauts à l’unisson
Même en se coupant les pieds Un compositeur
Un jour sera aussi leur honteux serviteur
Persuadant une bien frêle ballerine
De suivre leurs pas fous Une telle cadence
Pourrait rouler les plus rudes dans la farine
Et entraîner les plus forts dans la décadence