Chéris tes ennemis ce sont eux qui te font
Grandir jour après jour Leur haine si profonde
Ne peut t’atteindre toi qui n’es point de leur monde
Tout comme leurs rires de médiocres bouffons
Sois placide ils seront vaincus par des typhons
Et tant de fléaux de Dieu qui tous les cœurs sonde
Arme-toi de calme et de patience féconde
Et tu les verras tous sombrer dans les bas-fonds
Vient un moment où il faut passer à la caisse
Où les gueux courbent le dos face à la noblesse
Car s’ils sont coupables ils seront bien châtiés
Regarde-les déjà à genoux pleurnicher
En disant qu’ils n’ont rien fait ces vils flibustiers
Qui ont passé leur vie à cracher et tricher