À Nabil Ayouch
Ils dansent au cœur du feu les chevaux de Dieu
Des cendres plein la bouche et la sueur au front
La sueur de la peur ils volent fanfarons
À présent et peuvent voir le désastre odieux
Au loin un son se fait entendre mélodieux
Ils avancent vers lui comme des moucherons
Attirés par un fruit pomme orange ou citron
Une lumière une flamme un éclair radieux
Les voici devant Lui pour leur bref jugement
Avoir des regrets et des remords est vraiment
Trop tard et déplacé mais Sa grande clémence
Ne les condamnera point trop car la misère
Pousse facilement au vice à la démence
Surgissant dans l’esprit tel un puissant geyser