À Paul Thomas Anderson et Daniel Day-Lewis
Un vrai serment se doit toujours d’être tenu
Où l’on promet du sang il se doit de couler
Comme le pétrole de nos vœux appelé
Tu feras fortune certainement ténu
Farfouilleur cherchant sous terre tel un vers nu
Mais tu y perdras là ton âme morcelé
Par la cupidité Passé les barbelés
De ton premier crime vers le vieillard chenu
Tu marcheras sans loi ni scrupules putride
Réprouvé pleurant comme un enfant dans tes rides
Tu t’efforceras de te racheter curés
Prêcheurs et médecins adorant de tels cas
Mais un jour viendra la saison des tracas
Le temps des jugements sois-en bien assuré