À Gillian Anderson
En bas de l’échelle sociale tu regardes
Avec envie ce dont tu ne connais rien
Des peintures valant des millions des vins
Plus chers qu’une maison des petites cocardes
Épinglées au revers d’une veste l’outarde
Ramenée par le chien de longues pâles mains
Qui ne turbinent pas comme les tiennes vain
Va-nu-pieds sans espoir au fond de ta mansarde
Tu veux leur ressembler Tu y arriveras
Mais en ton pauvre cœur pour toujours tu sauras
Que tu n’appartiens pas à leur différent monde
Ils le rappelleront à la moindre occasion
Car tu te trahiras d’une simple inflexion
De voix tressaillante comme l’orage gronde