Ô grand prophète toi qui fus appelé au
Dernier jour pour être le témoin de la fin
De l’immonde monde et des temps et des destins
Des créatures tu retournas au berceau
Dans lequel tu étais né et scellas les sceaux
Pour l’éternité Les nuages de la faim
S’abattirent sur la Terre et non plus rien
Ne couvrit sa face si ce ne sont les flots
Ta parole ne fut nullement écoutée
Tous se gaussaient de toi lorsque s’est écroulée
Leur existence et tout ce qui la soutenait
Ils ne retinrent pas pour autant leurs leçons
Et tout recommença comme avant le grand son
Qui retentit une fois créant ce qui naît