Aux murs de sa chambre un millier de papillons
Volettent comme des oriflammes au vent
Sur un champ de bataille ou tout près d’un savant
Lorsqu’il découvre qu’un très vieux médaillon
Qu’il conservait dans un petit drap vermillon
Recèle des secrets inconnus jusqu’avant
Augurant des jours et des nuits fort captivants
En les voyant elle rit avec passion
Elle qui n’a rien à faire de la science
Et de la guerre Leurs ailes à sa conscience
Apportent leurs couleurs douces et métalliques
Une présence pour ainsi dire magique
Un ballet mécanique et pourtant si sincère
Vrai et beau Nous entrons dans une nouvelle ère