De temps en temps des noms oubliés du passé
Surgissent et nous font trembler jusqu’aux orteils
Dans le désert profond une ruche d’abeilles
Au cœur d’un tympanon hurle des cris froissés
Le démon chante et danse Alors embarrassés
Nous voilà emportés dans la ronde et la veille
Vastes absurdités qui des saintes merveilles
Nous écartent La transe on en a vite assez
Azazel n’est pourtant pas que l’incarnation
Du mal ses blanches dents ont beau broyer nations
Et âmes un certain savoir il nous transmet
Comme un ange déchu en digne Prométhée
Il apporte aux humains de délicieux mets
Aux saveurs issues du sein de la Voie lactée