Une question de vocabulaire : le féminicide

Bien que le terme ne soit pas à proprement parler un néologisme (je vous renvoie à vos meilleurs dictionnaires pour vos recherches étymologiques, si cela vous amuse), il est employé dans la presse depuis quelque temps à tort et à travers. Chaque fois qu'un homme marié, par exemple, trucide son épouse, patatras, voilà qu'il s'agit d'un crime perpétré simplement parce que la victime était une femme. Il n'y a rien de plus imprécis et ridicule, vous en conviendrez. À de rares exceptions près, personne ne tue quelqu'un d'autre simplement en fonction de son sexe. Dans le cas qui nous occupe ici, l'individu masculin se débarrasse de son acolyte féminin la plupart du temps parce qu'il le trouve chiant, arrogant, suffisant ou que l'un des deux a rencontré quelqu'un d'autre. Le terme renvoie également l'idée purement perverse et narcissique que la vie d'une femme a plus de valeur que celle d'un homme. Pour ma part, et si vous voulez savoir ce que j'en pense sincèrement, vous qui me lisez depuis plus de vingt ans, vous devez être au courant qu'à mes yeux la vie d'un être humain, cet animal insignifiant et terriblement prétentieux, n'a aucune valeur quel que soit la nature de ce qu'il cache dans ses sous-vêtements et que ce n'est pas ce nouveau cirque dégénéré qui va me faire changer d'avis. Voilà qui a le mérite d'être clair.