Verrais-je naître en moi une passion tardive pour Simenon grâce au docteur Debray ? Étrangement, ma première rencontre avec cet auteur eut lieu à peu près au même âge que ce dernier via Le Chien jaune. Une rencontre n'ayant par ailleurs pas vraiment déchaîné mon enthousiasme, contentant mon esprit à le classer parmi les bons écrivains de romans de gare, sans plus. Mais ne serait-ce pas plutôt un intérêt relatif grandissant pour la psychanalyse, né quant à lui plus par la découverte de la thèse de Jean Laplanche consacrée à Hölderlin que par la lecture de ce bon vieux Sigmund, statue intouchable bien poussiéreuse, convenons-en ?
***
Tout écrivain est un psychopathe, il n'est plus nécessaire de le préciser depuis longtemps au lecteur. Mais en est-il de même pour celles et ceux qui écrivent des livres sur eux ?
***
Ce n'est qu'au contact direct des écrivains, des poètes et des artistes en général que l'on peut se rendre véritablement compte de leur état pathologique. Une situation dont ils n'ont généralement aucune conscience, puisqu'ils ne fréquentent que des cercles composés de personnes souffrant des mêmes maux...
***
Tout écrivain est un psychopathe, il n'est plus nécessaire de le préciser depuis longtemps au lecteur. Mais en est-il de même pour celles et ceux qui écrivent des livres sur eux ?
***
Ce n'est qu'au contact direct des écrivains, des poètes et des artistes en général que l'on peut se rendre véritablement compte de leur état pathologique. Une situation dont ils n'ont généralement aucune conscience, puisqu'ils ne fréquentent que des cercles composés de personnes souffrant des mêmes maux...