Guidés par la main de l'ange tes doigts n'ont point
Tremblé ô Judith au moment de trancher la
Tête du vigoureux Holopherne que ta
Beauté légendaire séduisit Plein de vin
Le général ne put que se sentir soudain
Berné et fort crétin quand la lame de sa
Propre épée la vie lui tout simplement ôta
Ta ruse et ton joli visage aux yeux de daim
Ont sauvé ton peuple ô reine de la montagne
D'un envahisseur en colère et en campagne
Oui sans toi Judith l'un des plus puissants empires
Aurait pu dominer plus que la terre entière
C'est bien pour cela que des cieux un soupir
Glissa et rendit pour toujours ta face altière