Lorsqu'un mouvement de stigmatisation et de discrimination à grande échelle sur base de l'énoncé d'un quelconque diagnostic médical est mis sur pied, les personnes qui y ont participé d'une manière ou d'une autre peuvent à tout moment être sommées de venir s'expliquer devant la Cour européenne des droits de l'homme, et ce où et quand que cela se soit produit. Nous parlons ici de quelque chose de relativement encore gentil, mais lorsque cela se transforme en privations de liberté, en spoliations systématiques de biens voire en assassinats prémédités, les magistrats en charge des dossiers se mettent nettement moins à rire...