C'est en bord de Meuse que poussent les fiers saules
Qui abritent quand il le faut les âmes des
Voyageurs de lumière et de sang qui dans les
Plaines infernales un ange sur l'épaule
Tentent de se débattre et d'éviter les geôles
Infectes auxquelles certains essaient de les
Condamner Ces arbres sacrés sont comme des
Parents aimants pour ceux qui la triste mort frôlent
De vraiment trop près ou qui les interdits bravent
Et défient les puissants de ce monde en vrais braves
Qu'ils sont Oui sache que toujours un sûr asile
Tu y trouveras et qu'un saint repos ton âme
Y rencontrera loin du vacarme des villes
Qui la brûlent comme un ardent bûcher infâme