C'est bien dans les jardins de l'Alhambra que j'ai
Un jour trouvé la paix Peut-être ai-je vécu
Là-bas il y a si longtemps en invaincu
Conquérant ou peut-être en misérable geai
Tout simplement Ma peau était-elle de jais
Ou d'albâtre mes yeux étaient-ils convaincus
De la justesse des combats ou non déçus
Ou émerveillés de tout ce que je voyais
Je ne saurais vous le dire mais c'est certain
J'ai déjà passé en cet endroit des matins
Calmes et des soirées endiablées arrosées
De vin ou d'eau pure venue de la montagne
Oui je suis de ceux qui ont goûté la rosée
Et la fièvre de cette tendre compagne