Ils sont tombés du ciel les anges déchus et
Déplumés par l'ire de leur hiérarchie
Ou par leur indolence et leur triste apathie
Mais ils ont trouvé sur terre réconfort et
Asile auprès d'êtres très vils et insensés
Qui avec le temps sont devenus des amis
Chers et précieux pour eux Toutes leurs envies
Sont à présent comblées à tel point que rentrer
D'où ils proviennent n'est plus envisagé même
Pour les plus sages d'entre eux Lorsque la septième
Trompe retentira des larmes très amères
Perleront pourtant de leurs beaux yeux opalins
Car ils repenseront alors à cette mère
Qui les appelle et les attend là-bas au loin