Les vastes étendues dorées qui nous attendent
Après avoir passé le fleuve redouté
Ne sont que douceur et bien tendre volupté
Un jour les appels pour autant qu'on les entende
Nous y mèneront sans tarder que l'on prétende
Y avoir droit ou non Point de précarité
Là-bas ni de froid ni même de vanités
Tout y est parfait pour que tu ton esprit tendes
Vers la divinité et les choses sacrées
L'on te vêtira de parures si nacrées
Que tu croiras porter le ciel sur les épaules
Ta voix sera pure et son timbre cristallin
À tel point que ton chant fera fondre les pôles
Viens donc nous rejoindre ô oracle sibyllin